Pas moins de 1994 hectares de biens immobiliers ont été récupérés par l’Etat.
En effet, le Ministère de la justice a annoncé, via un communiqué, la récupération de 1994 hectares de biens immobiliers publics octroyés dans le cadre des contrats de concession.
Selon la même source, le processus s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la corruption et la fin des méthodes d’appropriation illégale des biens de l’Etat. Par ailleurs, le Ministère de la Justice précise que les tribunaux administratifs ont réglé, ce dimanche 21 mars 2021, un total de 835 affaires liées aux contrats de concession.
Le communiqué indique, par ailleurs, que l’abrogation des contrats était due au fait de ne pas avoir achevé les travaux après la période légale et de ne prendre aucune procédure administrative pour les initier ou de se désister au droit de franchise en faveur d’autrui sans droit.
Des dizaines de biens en France récupérés
Citant l’ambassadeur d’Algérie à Paris, Antar Daoud, le magazine « le Jeune Afrique », qui a rapporté exclusivement l’information, parle de la récupération de pas moins de 44 biens sur 46 qui devront être repris par l’État algérien.
L’opération de récupération a révélé que les proches du président déchu Abdelaziz Bouteflika avaient acquis, entre 2001 et 2019 d’importants privilèges d’une manière totalement illégale. Pour ce qui est des biens récupérés, il s’agit d’appartements, de villas et de châteaux ainsi que des cartes diplomatiques accordées alors par l’Ambassade algérienne.
S’agissant des biens immobiliers, le même magazine cite la récupération de deux appartements situés dans un quartier chic de Paris de plus de 160 m². N’ayant pas révélé l’identité des occupants de ces deux demeures, le « Jeune Afrique » indique qu’il s’agit respectivement d’un sénateur et d’un député.