L’Algérie rejoint le groupe des « pays amis de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale »

L’Algérie rejoint le groupe des « pays amis de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale »

L’ambassadeur d’Algérie au Gabon et en  Guinée Equatoriale,  Mohamed Antar Daoud, a présenté ses Lettres de  Cabinet au Secrétaire général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), M. Allam Mi, en qualité d’ambassadeur  extraordinaire et plénipotentiaire auprès de cette institution africaine  régionale, apprend-on mercredi auprès de source diplomatique.

Lors de l’entretien ayant suivi la cérémonie de présentation, le  Secrétaire général de la CEEAC a fait part de sa « grande satisfaction » de  voir l’Algérie rejoindre « Les amis de la CEEAC » en attendant que le statut  d’observateur fasse l’objet de discussions, soit approuvé par les Chefs  d’Etat et puisse lui être octroyé.

Le plus important, a indiqué M. Allam Mi, est qu’officiellement,  « aujourd’hui, l’Algérie soit dans notre entité dont la mission première  consiste en l’établissement de mécanismes indispensables au développement  de la sous-région ».

De son côté, M. Daoud a mis en relief « le rôle de l’Algérie exportateur de  paix et de stabilité et sa volonté d’établir avec l’ensemble des pays  africains des liens d’amitié et de coopération basés sur les principes de  la Charte des Nations Unies ».

Insistant sur l’importance qu’accorde le Président de la République, M.  Abdelaziz Bouteflika, à la coopération Sud-Sud, l’ambassadeur a rappelé  dans ce cadre la récente signature de l’accord aérien algéro-gabonais  permettant aux deux compagnies Air Algérie et Tassili Airlines de desservir  Libreville dans les semaines à venir.

L’application de cet accord, a poursuivi le diplomate algérien,  constituera un pont entre deux pays appartenant au même continent ayant les  mêmes ressources naturelles ainsi que d’autres matières premières  complémentaires.

Par cette adhésion, l’Algérie rejoint ainsi « Les amis de la CEEAC », la  qualité d’observateur n’existant pas actuellement dans les statuts de cette  organisation qui compte onze (11) pays: Angola, Burundi, Cameroun, la  Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, République Démocratique du  Congo, Sao-Tomé et Principe, Tchad et Rwanda.

Outre l’Algérie, le groupe des « pays amis de la CEEAC » comprend onze (11)  pays: Etats-Unis, Russie, Japon, Chine, Allemagne, Espagne, France, Italie,  Turquie, Egypte et Maroc) et cinq (5) représentants d’organisations  internationales qui sont le Comité international de la Croix-Rouge (CICR),  l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture  (FAO), l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), l’Union  africaine et l’Union européenne.

Tous ces Etats et institutions internationales peuvent être associés et  financer des projets communautaires de développement dans des domaines  aussi variés que les transports, l’énergie, l’eau, les technologies de  l’information et de la communication et de l’environnement.

Pour rappel, la CEEAC a été créée en octobre 1983 et a pour missions de  promouvoir et de renforcer une coopération harmonieuse et un développement  équilibré et auto-entretenu dans les domaines de l’activité économique et  sociale, en particulier dans les domaines de l’industrie, des transports et communication, de l’énergie, de l’agriculture, des ressources naturelles,  du commerce, des douanes, des questions monétaires et financières, des  ressources humaines, du tourisme, de l’enseignement, de la culture, de la  science et de la technologie, d’élever le niveau de vie des populations, d’accroître et de maintenir la stabilité économique, de renforcer les  étroites relations pacifiques entre les Etats membres, et de contribuer au  progrès et au développement du continent africain.