A la veille de la tenue de la Cop 22 à Marrakech au Maroc, tous les pays du Bassin méditerranéen, dont l’Algérie fait partie, se sont penchés sur la question du tourisme durable et les moyens de sa promotion. Les participants à cette réunion des 5+5 se sont mis d’accord sur l’urgence de promouvoir ce secteur clé et de redoubler d’efforts pour concrétiser les projets d’investissement.
C’est un engagement solennel pour l’Algérie qui devrait profiter de toutes les potentialités touristiques du pays pour développer un tourisme durable. Il est clair que la mise en œuvre de ce concept n’est pas pour aujourd’hui. Néanmoins il reste un choix judicieux pour un pays dont l’économie est étroitement liée à la rente pétrolière en déclin depuis quelques années.
Tous les ministres des destinations majeures du dialogue en Méditerranée occidentale (l’Algérie, le Maroc, l’Espagne, l’Italie, la France, la Tunisie, la Mauritanie, Malte et la Lybie) se sont entendus sur la nécessité de mettre en place une feuille de route qui définira leurs objectifs et martèlera leurs engagements à traduire en action le plus vide possible.
Parmi les engagements retenus lors de cette quatrième réunion des 5+5, celui de concilier changement climatique et développement du secteur touristique du Bassin méditerranéen. L’objectif est d’adapter le tourisme durable au changement climatique de manière plus large tout en rationnalisant la consommation de la production durable de ce secteur. Par ailleurs, cette réunion a permis aux participants de faire un point précis sur la situation du secteur touristique dans la rive méditerranéenne qui souffre d’un climat aride et d’un stress hydrique permanent.