L’Algérie, pays qui accorde une grande importance à la sécurité et à la défense nationales, a fait un grand pas vers l’autosuffisance en matière de fabrication d’armes.
Récemment, l’armée algérienne a jeté les bases d’une industrie militaire qui vise à concevoir et fabriquer des « systèmes d’armes complexes ».
Cet ambitieux projet a été rendu possible grâce à un décret présidentiel autorisant la création d’un établissement de développement de systèmes techniques.
| À LIRE AUSSI : L’Algérie est-elle en train de laisser tomber la France pour la Chine ?
Cette institution aura pour mission de mener des études, de l’ingénierie de conception et de la fabrication d’armes et de munitions spécifiques.
Dans le cadre de cette démarche stratégique, le média spécialisé, Military Africa, révèle que l’Algérie a conclu un partenariat avec la Chine qui lui permet de fabriquer des armes lourdes chinoises sous licence.
Voici les armes de pointe chinoises que l’ANP va prochainement fabriquer
La même source indique que parmi les armes de pointe chinoises que l’Algérie va prochainement fabriquer, figurent :
- les mitrailleuses rotatives à canons multiples CS/LM5 et CS/LM12-M1 ;
- le lance-grenades automatique LG5/QLU-11.
Ces armes seront fabriquées par l’Entreprise de construction mécanique de Khenchela (ECMK) qui appartient au ministère de la Défense nationale (MDN).
| À LIRE AUSSI : L’armée veut acquérir le lanceur de missiles chinois SY-400
La mitrailleuse à canon rotatif CS/LM5 de 12,7 mm est produite par le groupe China North Industries. Quant au lance-grenades semi-automatique, QLU-11 ou LG5, il est développé par Norinco depuis 2011.
Ainsi, la décision de l’Algérie de se lancer dans la fabrication d’armes lourdes chinoises sous licence démontre l’engagement du pays à renforcer ses capacités de défense nationale.