L’Algérie selon les plumes du Washington Post

L’Algérie selon les plumes du Washington Post

De par la diversité de son climat, de ses régions mais également de ses traditions, l’Algérie ne fait qu’attirer de plus en plus de touristes qui ne cessent d’être éblouis par la beauté du territoire algérien.

Récemment, le prestigieux et très réputé journal américain, Washington post, a consacré un reportage au sujet de l’Algérie. La rédaction de l’article qui a été publiée le 22 avril 2022, est restée fascinée et séduite par la beauté des paysages et la convivialité de la population algérienne.

Au cours de son séjour en Algérie, le journaliste du Washington Post est allé à Alger, à Constantine, à Timgad qui se trouve dans l’est du pays ainsi que dans le sud. Où qu’il aille, le paysage l’a impressionné. Toutefois, il a mis en avant la valeur historique et culturelle du pays.

Ainsi, à Alger, il a notamment été conquis par la beauté et les traits de la casbah, « un labyrinthe de ruelles délabrées, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1992 », a-t-il écrit. « Une grande partie de son aménagement remonte à l’époque où elle était sous protectorat ottoman », fait-il remarquer.

Dans la ville de Constantine, où il est resté quelques jours, le journaliste du Washington Post a été séduit par son climat populaire mais également par les ponts particulièrement spectaculaires de la ville. Des passerelles qui laissent transparaître un passé bouleversant de la ville « connue depuis ses fondateurs numides sous le nom de Cirta », précise-t-il.

Accompagné par un guide touristique algérien, le journaliste a alors pris son bâton de pèlerin pour rejoindre Timgad, site situé dans les Aurès, et qui se trouve à quelques kilomètres de Constantine. Sur les lieux, il est allé sur l’emplacement des ruines romaines qui ont aussi marqué le journaliste.

« Plus au sud, à travers une étendue apparemment infinie de plaines, de plateaux et de dunes, il y a des villes oasis jaillissant des océans de sable et des étendues de topographie désertique pour faire pleurer de joie un éclaireur Star Wars » a-t-il décrit dans son article sur la beauté de l’Algérie.

Un pays marqué par la convivialité de ses citoyens

En revanche, le journaliste du Washington post a soulevé un certain couac, toujours dans le même article « Les hôtels se sentaient fatigués – même, d’une manière ou d’une autre, ceux qui étaient neufs. Traverser des routes très fréquentées nécessitait un acte de volonté. Les agents de l’État, des douanes et de la police, semblaient méfiants à l’égard des touristes et des caméras, comme s’ils ne comprenaient pas pourquoi quelqu’un voudrait venir ici sans arrière-pensée néfaste. » a-t-il remarqué.

Ce point négatif peut s’avérer très lourd sur la balance touristique du pays, dans la mesure où le « pays est immense, certainement, le 10e plus grand au monde par sa superficie. », a-t-il souligné.

Toutefois, chaleureusement accueilli par les habitants des régions qu’il a visité, ce point négatif a fini par disparaître face à la convivialité des lieux et des traditions algériennes « Dans les restaurants, comme ailleurs, les exclamations spontanées de « Bienvenue en Algérie » étaient courantes. », indique le journaliste qui n’a pas pas manqué de saluer la qualité et la diversité des plats algériens.