C’est le premier crédit extérieur auquel a recours l’Algérie depuis le remboursement quasi intégral de sa dette extérieure.
Et c’est la Banque africaine de développement qui le lui a accordé. Il est de l’ordre de 900 millions d’euros. Dans un communiqué diffusé sur son site la BAD explique que ce crédit servira au Programme d’Appui à la Compétitivité Industrielle et Energétique en Algérie (PACIE)
Lequel vise, selon cette institution financière africaine, «vise à créer des conditions propices à une croissance inclusive en Algérie à travers la mise en œuvre de réformes économiques, de manière à assurer une consolidation budgétaire par l’amélioration de la mobilisation des recettes intérieures et la rationalisation des dépenses. »
Mais aussi «améliorer le climat des affaires grâce à l’ouverture de l’économie, à l’amélioration du cadre de l’initiative privée et de l’activité économique ; et améliorer l’efficacité du secteur de l’énergie et promouvoir les énergies renouvelables pour une offre énergétique durable.» Et d’ajouter : « Le PACIE est conforme à deux des cinq priorités institutionnelles (TOP5) de la Banque, notamment « Eclairer et fournir de l’énergie à l’Afrique » et « Industrialiser l’Afrique ». Par ailleurs, le programme est aligné avec les priorités stratégiques de la Bad dans les secteurs de l’énergie et de l’industrie.»