ABU DHABI – Le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats Arabes, Abdelkader Messahel a affirmé, mercredi à Abu Dhabi (Emirats Arabes Unis), que l’Algérie souhaitait que le processus de négociations en Syrie mette fin à la crise dans ce pays frère.
Dans son allocution lors des travaux de la 4ème session du Forum de coopération arabo-russe, M. Messahel a indiqué qu’ »à la lumière des développements effrénés en Syrie, l’Algérie souhaite que les pourparlers tenus à Astana parviennent à un règlement définitif de cette crise qui a détruit les infrastructures syriennes et fait de nombreuses victimes, à même de rétablir la sécurité et la paix dans ce pays à travers une solution politique regroupant les Syriens autours d’une plate-forme d’entente qui leur permettra de resserrer leurs rangs face aux organisations terroristes installées en Syrie ».
D’autre part, M. Messahel a appelé les Palestiniens à unifier leurs rangs, saluant à l’occasion les initiatives susceptibles de permettre aux frères Palestiniens de concrétiser leurs revendications légitimes d’édifier un Etat palestinien sur les frontières de 1967, avec El Qods pour capitale, conformément à l’Initiative de paix arabe et aux décisions de la Légalité internationale ».
Nécessité de conjuguer les efforts pour lutter contre le terrorisme et le crime organisé
Le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, a indiqué mercredi à Abu Dhabi que le terrorisme « est devenu une menace qui guette la région arabe », exprimant l’ »entière disponibilité » de l’Algérie à partager son expérience et son approche en matière de lutte antiterroriste et d’extrémisme violent.
Dans son allocution devant les participants aux travaux du 4ème Forum de coopération arabo-russe, M. Messahel a affirmé que le terrorisme « est devenu une menace qui guette la région arabe », rappelant que « l’Algérie qui a souffert, une décennie durant, des affres du terrorisme exprime sa disponibilité à partager, avec les pays arabes, son expérience et son approche en matière de lutte antiterroriste et d’extrémisme violent ».
M. Messahel a insisté sur « le caractère global » du terrorisme et son lien avec le crime organisé, sous toutes ses formes, tels que le trafic de drogue et le blanchiment d’argent dont se nourrissent les réseaux criminels et terroristes, appelant dans ce contexte la communauté internationale à « une mobilisation globale » pour lutter « sans relâche » contre ces organisations terroristes et condamner toutes sources de financement du terrorisme, y compris le paiement de rançons.