Sonatrach, la compagnie nationale algérienne des hydrocarbures, prévoit un nouveau plan d’investissement de 40 milliards de dollars pour la période 2023-2027.
L’objectif principal de ce plan est de renforcer l’avantage concurrentiel de la compagnie sur le marché international, en mettant l’accent sur l’exploration et la production de gaz naturel. L’entreprise vise à augmenter ses capacités à court et à moyen terme.
L’Algérie souhaite jouer un rôle majeur dans la production de gaz naturel liquéfié (GNL), un secteur en pleine expansion depuis la crise ukrainienne.
Le groupe dispose actuellement de plusieurs complexes de liquéfaction avec une capacité de 56 millions de mètres cubes par an, qu’il prévoit d’étendre.
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Au premier trimestre 2023, les exportations de GNL ont déjà enregistré une croissance de 16,3%. De plus, Sonatrach possède sa propre flotte de méthaniers, ce qui réduit les coûts liés à l’affrètement des navires et évite les problèmes liés à leur disponibilité.
Sonatrach avait aussi annoncé la découverte de six nouveaux gisements, dont deux sont déjà en exploitation dans le bassin d’Amguid Messaoud, au cours du premier trimestre 2023. C’est une opportunité importante pour le pays, qui vise à atteindre une capacité d’exportation de 100 milliards de mètres cubes progressivement.
L’Algérie, un partenaire majeur pour l’UE dans le secteur des énergies
L’Algérie se positionne comme un solution de ravitaillement en énergie pour l’UE en raison de sa proximité géographique avec le continent européen. Cependant, il existe des défis à court terme pour répondre pleinement à la demande croissante.
L’Algérie est un acteur clé dans cette quête de diversification. Plus de 80% de ses exportations de gaz vont déjà vers l’Europe, ce qui en fait le troisième fournisseur après la Russie et la Norvège.
Cependant, malgré sa position de premier exportateur africain et septième mondial de gaz, l’Algérie ne peut répondre que partiellement à la nouvelle demande européenne. Ses engagements contractuels existants, les besoins internes en hausse et les investissements insuffisants en amont limitent sa capacité à fournir une solution complète.
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L’Italie a réussi à sécuriser une grande quantité de gaz excédentaire en provenance d’Algérie. Le pays a négocié une augmentation de 9 milliards de mètres cubes en 2023 et autant en 2024. Des accords ont été signés entre les compagnies pétrolières des deux nations portant sur la réalisation d’un nouveau gazoduc.
Les accords comprennent également l’extension des capacités de liquéfaction du gaz et le développement de projets dans les énergies renouvelables et la réduction des émissions de carbone.