L’inspecteur du ministère de la Pêche et des Produits halieutiques, Jamal Boulkhassaim, a réaffirmé lors d’une récente interview l’engagement du gouvernement algérien envers le secteur de la pêche, considéré comme un pilier majeur pour assurer la sécurité alimentaire du pays.
Le plan stratégique actuel vise à renforcer la productivité à travers diverses initiatives et réformes, tout en misant sur l’innovation et la modernisation.
Objectif de production : 160 000 tonnes d’ici 2030
L’un des objectifs phares de cette stratégie est d’atteindre une production annuelle de 160 000 tonnes de ressources halieutiques d’ici 2030.
Cet effort repose en grande partie sur le développement des activités de l’aquaculture.
Les autorités ont pris des mesures pour encourager cette filière, notamment en facilitant l’accès à des zones de pêche en haute mer.
🟢 À LIRE AUSSI : Réforme de la justice : Un nouveau code de procédure pénale en vue
L’importation de moteurs de navires de dernière génération joue un rôle clé dans l’amélioration des capacités de pêche, permettant ainsi une augmentation significative de la production nationale.
Cette modernisation des équipements vise également à réduire les coûts de production, ce qui devrait impacter positivement les prix des produits halieutiques pour les consommateurs.
Modernisation et technologie pour un secteur plus compétitif
Le recours à la technologie est un autre axe majeur de la réforme du secteur.
Le système de suivi à distance des navires de pêche, récemment mis en place, contribue non seulement à renforcer la sécurité en mer, mais aussi à protéger les ressources halieutiques.
Ce dispositif permet de cartographier les zones de pêche et de surveiller les activités, garantissant ainsi une exploitation durable des ressources.
🟢 À LIRE AUSSI : Le geste de grande classe de Mahrez envers Mendy
En parallèle, le secteur s’oriente vers l’innovation, avec un nombre croissant de startups investissant dans ce domaine.
À ce jour, 82 entreprises innovantes ont obtenu le label de « projet innovant » dans le secteur de la pêche et de l’aquaculture, illustrant les efforts déployés pour dynamiser la filière.
De plus, dix nouvelles applications dédiées ont été développées pour améliorer les services publics, facilitant ainsi les interactions entre les pêcheurs, les institutions et les clients.
Un secteur prometteur pour l’économie algérienne
Le gouvernement algérien voit dans le secteur de la pêche un potentiel économique sous-exploité mais crucial pour l’avenir.
En renforçant la production et en modernisant les pratiques, l’Algérie aspire non seulement à répondre à ses besoins domestiques, mais aussi à développer une industrie compétitive capable de s’imposer sur le marché international.
Les mesures prises jusqu’à présent témoignent d’une volonté claire d’assurer la durabilité du secteur tout en soutenant l’innovation et l’investissement.
