L’Algérie veut tirer avantage de l’excellence industrielle des entreprises américaines

L’Algérie veut tirer avantage de l’excellence industrielle des entreprises américaines

L’Algérie veut tirer avantage de l’excellence technologique et industrielle des entreprises américaines, a déclaré lundi à Washington le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb.

En marge de la deuxième conférence Doing Business qui se tient aux Etats-Unis du 30 novembre au 4 décembre, le ministre a indiqué qu’en retour de ce transfert technologique, les entreprises américaines trouveront des voies nouvelles de croissance dans les opportunités offertes par l’Algérie.

Plaidant pour la diversification et l’approfondissement du partenariat entre les deux pays, M. Bouchouareb a relevé que l’ambition de l’Algérie était de donner une impulsion décisive à son industrie.

Le ministre a également expliqué les grands axes de la stratégie industrielle du gouvernement, basée sur une politique de substitution à l’importation et un développement d’une production à haute intensité technologique.

Exposant les possibilités de partenariat bilatéral, Bouchouareb a énuméré plusieurs secteurs constituant de véritables opportunités d’investissements en Algérie, citant en cela les domaines des énergies renouvelables, l’économie numérique, l’industrie mécanique, la sidérurgie, les travaux publics et les mines.

Bouchouareb est revenu longuement sur les réformes engagées par l’Algérie pour améliorer l’attractivité de son économie en précisant que la réforme du code des investissements avait pour objectif de faciliter l’acte d’investir et d’encourager l’investissement direct étranger utile.

A ce propos, il a expliqué que la règle 51/49%, régissant l’investissement étranger en Algérie demeurait mais ne va plus figurer dans le code des investissements comme exigence de préadmission. Cette mesure, a-t-il dit, sera prise en charge dans le cadre de la réglementation des activités.

Bouchouareb s’est dit persuadé à ce titre que « ces efforts ne manqueront pas de donner très bientôt des résultats », en précisant que le comité national dédié à l’amélioration du climat des affaires  qui bénéficie de l’assistance technique de la Banque mondiale est très avancé dans la mise en oeuvre de son plan d’action à l’horizon 2019.

Aps