La proposition d’assistance de l’Algérie en matière de produits hydrocarbures à Gaza reste sans réponse de la part de l’Égypte. En effet, des responsables égyptiens de haut niveau évitent de répondre aux interrogations récentes du gouvernement algérien concernant le soutien de Gaza.
Selon un média arabe, le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, garde l’espoir que son homologue égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, acceptera ses propositions visant à ouvrir la voie à l’Algérie pour fournir une assistance gratuite pétrolière aux habitants de Gaza.
L’Algérie aurait proposé de couvrir tous les besoins pétroliers de Gaza. En effet, Tebboune a personnellement proposé à al-Sissi d’accepter la fourniture d’une assistance pétrolière algérienne, aux frais du Trésor algérien, pour le secteur de Gaza assiégé. Cette proposition comprendrait la prise en charge de tous les besoins en pétrole et en carburant de Gaza par l’Algérie, sans que le gouvernement égyptien ne supporte aucun coût.
La réticence de l’Égypte à répondre aux propositions algériennes
Cependant, il semble que al-Sissi ne soit pas enthousiasmé par cette idée. Des sources algériennes ont indiqué qu’elles espéraient que le gouvernement égyptien répondrait directement à la proposition ou communiquerait à l’Algérie les raisons pour lesquelles la concrétisation de cette proposition est difficile, d’autant plus qu’elle couvre tous les coûts sans impliquer le gouvernement égyptien.
L’impression dans la capitale algérienne est que le président al-Sissi évite de répondre directement aux propositions de Tebboune et que le gouvernement égyptien ne souhaite pas approuver ou mettre en œuvre la proposition algérienne.
Les promesses non tenues de l’Égypte
Les cercles algériens soulignent que le palais présidentiel a pris ce sujet au sérieux et a préparé un dossier spécial à ce sujet. Des instructions ont été données à l’ambassade algérienne au Caire pour le suivre, mais sans aucun développement jusqu’à présent.
Tebboune a proposé la gestion et la transformation de toutes les quantités de carburant nécessaires au fonctionnement des secteurs vitaux de Gaza, aux frais du gouvernement algérien, sur le modèle de l’aide fournie par le gouvernement qatari. En revanche, l’Égypte s’abstient pour l’instant de prendre position sur cette question.