Connu pour être le hacker souriant, l’Algérien Hamza Bendelladj fait partie des personnes les plus recherchées par le FBI. Le célèbre hacker comparaissait, jeudi 31 août dernier depuis sa prison aux USA, pour une affaire de cyberattaques en France.
L’affaire remontait à l’été 2018, des envois massifs de mail malveillant ont ciblé plusieurs institutions françaises. Notamment, le tribunal judiciaire de Lyon, trois établissements pénitentiaires, deux études notariales, un huissier, une association et la banque populaire. Ces e-mails contiennent un lien qui autorise le téléchargement d’un logiciel malveillant qui cryptait les données d’un ordinateur ou d’un serveur.
Le Hacker souriant Hamza Bendelladj accusé de cyberattaques en France
L’enquête ouverte suite à de nombreuses plaintes et réclamations est remontée jusqu’au hacker algérien Hamza Bendelladj, qui se défend de toute participation à ces cyberattaques. En effet, il a été jugé pour tentative d’extorsion, introduction et suppression frauduleuse de données. Mais aussi, accès et maintien dans des systèmes de traitement automatisé de données.
Par ailleurs, dans la suite de cette affaire, Hamza Bendelladj comparaissait, jeudi dernier, depuis sa cellule aux USA pour répondre à ces accusations. L’audience a duré plus de sept heures en raison des ennuis informatiques qui ont commencé dès le début de l’audioconférence au tribunal de Paris.
Une nouvelle demande de report du procès a été exprimée, mais vite refusée par le tribunal chargé de cette affaire. La défense a réclamé l’annulation de cette procédure, mais cette requête a été aussi rejetée.
Hamza Bendelladj relaxé pour erreur de nom de logiciel
Face à cinq robes noires, le prévenu a déclaré être désorienté, puisque le logiciel cité lors du procès porte le nom de « Jobcrypter » et non pas « Pylocky ». Un détail qui a permis à ce hacker qui aurait causé la perte de centaines de millions de dollars à la finance mondiale d’échapper à la condamnation en France.
En effet, la bourde commise par les magistrats a permis la relaxe du célèbre hacker souriant. Et ce au moment où il risquait plus de sept ans de prison dans l’hexagone et 100 000 euros d’amendes.
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