Lors de la plénière de l’Assemblée Nationale Populaire de ce jeudi, le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Mohamed Abdelhafidh Henni, est revenu sur la flambée des prix des moutons cette année. Sujet incontournable à l’approche de l’Aïd Al Adha, les prix élevés des moutons animent l’actualité sociale du pays.
Ainsi, questionné sur les raisons de cette hausse considérable, le ministre de l’Agriculture a répondu, « La hausse des prix concerne le bétail commercialisé occasionnellement. Aujourd’hui, et à l’occasion de l’Aid, des personnes qui n’ont rien à voir avec ce domaine viennent se mêler et s’autoproclament éleveurs », dit-il.
Des prix astronomiques, des supers moutons à 750.000 dinars parfois, telle est l’actualité du marché algérien du bétail.
Or, le ministre, Mohamed Abdelhafidh Henni, a indiqué, « Nous ne pouvons pas soumettre ces vendeurs occasionnels à fixer les prix de leurs moutons. C’est la loi de l’offre et de la demande qui dicte les prix. Beaucoup d’intermédiaires et vendeurs occasionnels conditionnent les prix », ajoute-t-il.
Aid Al Adha 2023 : l’ALVIAR propose des moutons à 40.000 dinars
Le ministre de l’Agriculture et du développement Rural, Mohamed Abdelhafid Henni, a affirmé que les services de son ministère contrôlent les prix de sa propre production.
Ainsi, le ministre a assuré que l’ALVIAR, l’Algérienne des Viandes Rouges, propose des moutons à des prix nettement inférieurs aux prix des autres marchés.
Le ministre a dit, « Nous avons la main mise sur les prix de notre production. L’AVIAR propose des moutons entre 40.000 et 75.000 dinars. Nous avons donné des instructions strictes pour que nos prix ne dépassent pas les 75.000 dinars », explique-t-il aux parlementaires.
Le ministre de l’Agriculture a commenté les prix que certains éleveurs et autres intermédiaires affichent, « On voit que les prix ont atteint 150.000. Ce n’est pas de notre responsabilité, monsieur le député. Nos prix (Alviar) sont fixés. Le mouton que nous proposons à 75.000 dinars coûte 150.000 dehors », indique le ministre de l’Agriculture.