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La commémoration prend un sens historique de par ce qu’elle véhicule comme symbolique tragique quant aux soldats algériens qui ont été mobilisés obligatoirement pour prendre part à cette grande guerre des plus effroyables et macabres qu’a connues l’histoire de l’humanité.
La commémoration du centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale (1914-1918) et la signature de l’armistice entre les belligérants sonne comme un appel pour tous les pays qui étaient impliqués dans cette sale guerre pour tirer les enseignements et des leçons dans l’objectif que ces guerres de conquête et d’expansion ne se reproduisent plus. La France qui était partie prenante dans cette première guerre vient de faire de ce «centenaire» une sorte de halte en invitant de nombreux pays pour fêter ce grand événement qui a coûté la vie à 18 millions de personnes entre civiles et militaires. L’Algérie était présente dans cette commémoration en la personne du Premier ministre Ahmed Ouyahia qui a représenté le président de la République.Cet événement qui revêt un caractère international a été aussi fêté par l’ambassade de France en Algérie. La commémoration prend un sens historique de par ce qu’elle véhicule comme symbolique tragique quant aux soldats algériens qui ont été mobilisés obligatoirement pour prendre part à cette première guerre des plus effroyables et macabres qu’a connue l’histoire de l’humanité. L’ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, a exprimé la position de son pays à l’égard de cet historique événement et son rapport avec l’Algérie durant cette période. Dans ce sens, l’ambassadeur de France a mentionné que «Le président de la République française entend faire de cette mémoire partagée un élan vers l’avenir», précise le communiqué émanant des services de l’ambassade du France en Algérie.
La mémoire est la source même des rapports bilatéraux entre l’Algérie et la France. Les profondeurs de ces rapports remontent à un siècle et demi d’«interaction» faite de domination coloniale et de soulèvements et d’insurrections qui se sont achevés par une guerre de libération comme couronnement de ces rapports tumultueux entre les deux pays.
D’ailleurs, c’est dans ce sens que l’ambassadeur de France, Xavier Driencourt, a profité de cette commémoration du centenaire de l’armistice pour participer à une cérémonie qui se recueillera à la mémoire des soldats algériens de cette Première Guerre mondiale en rappelant qu’il s’agit de blessure et de symbole historique de par la charge et la profondeur de ces rapports qui ont été tissés dans la douleur. Faisant allusion à cet événement mondial où des soldats algériens étaient placés aux avant-postes de cette sale guerre entre les puissances qui envisageaient le partage du monde en soulignant que «Le Centenaire, à la fois blessure et symbole historique puissant, a donné lieu à de nombreuses cérémonies de commémorations dans plusieurs cimetières d’Alger et Oran.
Ces moments de recueillement ont réuni dans la fraternité les autorités civiles et militaires algériennes, les ambassadeurs de France, d’Allemagne, du Royaume-Uni et de Serbie, de nombreux représentants de la communauté diplomatique, ainsi que plusieurs délégations d’anciens combattants», assène-t-on.L’ambassadeur de France a saisi cette opportunité mémorielle pour passer un message de «Paix» en relation avec les retombées de la Première Guerre mondiale et les ravages perpétrés dans son sillage. L’ambassadeur de France a animé à cette occasion une «rencontre pour la paix». Cette rencontre a décrit l’événement de «Les ravages de la guerre ne doivent pas être oubliés. Ils nous rappellent sans cesse que la paix est le bien le plus précieux et le plus fragile que nous possédons, pour nous et nos familles. Ce bien, cette lumière doivent être partagés et transmis aux plus jeunes pour être préservés. C’était le sens de cette Rencontre pour la paix», souligne-t-on.La cérémonie a été conçue de telle sorte que le message de la paix doit supplanter celui des volontés bellicistes et leurs conséquences tragiques sur l’humanité.