L’Algérie figurant dans la liste de pays « dangereux » pour les militaire américains depuis 7 mars 1995, a toujours refusé de permettre à ces derniers d’installer une quelconque base dans le pays. La polémique sur les présence ou non des troupes américains sur son territoire est de nouveau relancée.
l’Algérie a été citée par un élu américain, comme exemple, pour défendre l’octroi d’une prime de risque pour les militaires, des paroles qui ont été à l’origine de cette polémique.Aussi bien le Washington Post que le New York Times ont fait état de cette décision du Pentagone, qui donne droit aux troupes déployées dans ces pays à une «prime de danger imminent», avec effet rétroactif, à compter du début du mois de juin 2017, pour inclure les militaires tués par des terroristes au Niger.
Le porte-parole de l’ambassade américaine à Alger, LeSean Knox-Brown, infirme cette nouvelle et dément toute présence de troupes de son pays sur le sol algérien, il confirme que la prime de risque octroyée aux militaires US concerne uniquement «le personnel chargé de la sécurité de la chancellerie», selon lui « Il y a eu une mauvaise interprétation des propos. Les personnes concernées par cette prime de risque en Algérie, sont les militaires affectés à la sécurité des diplomates. Moi-même, lorsque j’ai lu les comptes rendus de la presse, j’ai été un peu étonné ».
Il ajoute que « nous n’avons pas de troupes militaires en Algérie. Nous avons un personnel chargé de la sécurité sur place dans l’enceinte de l’ambassade, ou d’autres qui viennent occasionnellement, lors des visites de responsables américains de l’Africom pour une durée limitée ».
