L’ambassadeur de l’Algérie à Washington, Madjid Bouguerra, tente de vendre la destination Algérie aux industriels et autres investisseurs de l’oncle Sam.
L’appel est presque insistant. « Ce que nous demandons aux Etats-Unis c’est de faire en sorte que la communauté d’affaires américaine et les entreprises américaines aient leur part des opportunités offertes par l’Algérie », a déclaré l’ambassadeur dans un entretien accordé récemment à Al-Monitor, un site d’information spécialisé dans les affaires du Moyen-Orient, repris par l’APS.
Un tantinet insistant notre fringant ambassadeur souligne encore : « Les portes leur sont ouvertes dans plusieurs secteurs ». Décidément, après toutes ces années de labeur, les porte-voix d’Abdelaziz Bouteflika n’arrivent pas à attirer le capital américain en Algérie !!!
Il est dit dans la vulgate officielle chère à Amar Ghoul, le monsieur industrie nationale, que les deux pays ont mis en place ces dernières années plusieurs mécanismes pour renforcer leur relation bilatérale. Voire. Il a même été institué un dialogue stratégique et militaire et en créant un forum commercial. Difficile à traduire tout ça sur le terrain de création de richesses et d’emplois sur le territoire national. La preuve ? Contrairement à ce discours rassurant, les échanges commerciaux ont fondu, passant de 24 milliards de dollars en 2012 à 7 milliards de dollars en 2015. Qu’on se rassure ! L’ambassadeur algérien tient son explication. Ce recul est dû à la baisse des exportations algériennes de pétrole et du gaz vers les Etats-Unis. Voilà, notre commerce se résume toujours à ces hydrocarbures. Et de justifier : « Sur le plan économique, nous avions des relations beaucoup plus fortes lorsque les Etats-Unis importaient le pétrole et le gaz de l’Algérie (à). Malheureusement, ce n’est plus le cas depuis l’année dernière ».
Nous vous le disions, la diversification économique est une simple dérobade que ressort le gouvernement à chaque fois que le cours du pétrole se rapproche du plancher.