Les frontières Algériennes sont fermées depuis plus d’une année. Cette période de fermeture, par ailleurs due à la crise sanitaire, n’a pas manqué de créer des tensions notables au sein de la diaspora Algérienne, dont beaucoup de membres se sentent livrés à leur sort et oubliés par les autorités Algériennes.
L’ambassadeur de l’Algérie en France, Mohamed Antar Daoud, invité de la chaine Canal Algérie, a voulu mettre la lumière sur plusieurs points qui préoccupe l’opinion publique. Outre la fermeture des frontières et la gestion de la crise sanitaire en Algérie, le diplomate septuagénaire a tenu à évoquer le sujet des 27 ressortissants Algériens encore bloqués, depuis plus d’un mois, au niveau de la zone internationale de l’aéroport Roissy CDG.
On ne risque pas « la vie de 45 millions d’Algériens pour 25 personnes »
Pour l’ambassadeur, tout est clair, « ces vols de rapatriement ne les concerne pas ! ». Le diplomate explique, toujours en ce qui concerne les 27 Algériens bloqués à paris, que « les vols de rapatriement concerne seulement les gens munis d’un passeport établis en Algérie, or il s’agit de ressortissants établis en grande Bretagne ». Pour rappel parmi ces 27 ressortissants, figurent des personnes âgées et malades, une femme enceinte, des enfants, ainsi qu’un sans papier.
Le premier responsable de la diaspora Algérienne en France, indique toutefois que l’Algérie a fait « plusieurs propositions », mais les 27 ressortissants « s’entêtent à rester en zone internationale ». Fort de sa certitude quant à la décision prise par les autorités concernées, Mohamed Antar Daoud déclare « qu’en aucun cas, on ne pourra mettre en danger la vie de 45 millions d’Algériens pour 25 personnes« .
En ce qui concerne la fermeture des frontières, l’ambassadeur Algérien en France indique que « l’Algérie est l’un des rares pays au monde à avoir aujourd’hui, avec la Chine, un taux de contamination à deux chiffres ». Pour le diplomate donc, « la fermeture des frontières ont eu un impact positif ».
Le diplomate Algérien a également déclaré qu’il etait toutefois touché de voir tous les jours des ressortissants Algériens devant les services consulaires Algériens, dans le but d’avoir une autorisation qui va leur permettre de rentrer chez eux.