Un média arabophone a récemment provoqué une controverse majeure en Algérie après avoir critiqué ouvertement l’ambassadeur des Émirats arabes unis, Youcef Saif Khamis Al-Ali, le qualifiant de « persona non grata« . L’ambassadeur aurait non seulement dérogé à ses responsabilités diplomatiques, mais aurait également activement œuvré à « semer le chaos entre l’Algérie et les Émirats, détériorant ainsi les relations entre les deux nations« , d’après la même source.
L’ambassadeur des Émirats en Algérie accusé de semer le chaos et déclaré ‘persona non grata’
L’article souligne d’abord que le rôle d’un ambassadeur est traditionnellement de renforcer les liens entre son pays et le pays hôte, de promouvoir des relations bilatérales harmonieuses et de résoudre pacifiquement les différends. Cependant, dans le cas de Youcef Saif Khamis Al-Ali, ces principes diplomatiques semblent avoir été négligés. Au lieu de rapprocher les deux nations, ce dernier aurait contribué à les diviser, provoquant de vives tensions, toujours selon la même source.
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Le média affirme, sur la base de sources fiables, que l’ambassadeur serait « responsable de près de 80 % des tensions entre Alger et Abou Dhabi« . Ce dernier serait accusé d’ingérence dans les affaires internes algériennes et d’avoir transmis des rapports erronés à ses supérieurs, déformant l’image de l’Algérie. En raison de ses actions, jugées contraires aux pratiques diplomatiques, il aurait été déclaré « indésirable » en Algérie.
Algérie, Maroc, Émirats : le trio de la discorde
Cette décision est justifiée par la Convention de Vienne de 1961, qui permet à tout État de déclarer un diplomate « persona non grata » sans explication. Le cas de l’ambassadeur émirati est particulièrement sensible, car il survient dans un contexte de relations déjà tendues entre les deux pays.
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Récemment, des accusations ont été portées contre les Émirats pour avoir soutenu le Maroc dans une opération d’espionnage en partenariat avec l’occupant israélien. Cette opération aurait visé de hauts responsables algériens.