Monsieur l’ambassadeur, vous inaugurez «Le Mur» dédié au président Hugo Chavez. Dans quelle mesure ce mémorial rend compte des relations privilégiées de l’Algérie et du Venezuela ?
José de Jesus Sojo Reyes : Cette inauguration rend compte de l’excellence des relations qui unissent l’Algérie et le Venezuela. Ce sont deux pays frères qui ont eu le même combat libérateur pour l’indépendance, dont la révolution bolivarienne du Venezuela.
Je saisis cette occasion pour souhaiter au peuple algérien mes félicitations pour la commémoration du 1er Novembre 1954, date du déclenchement de la Révolution algérienne. Hier, c’était un front commun pour la libération des peuples de la colonisation. Aujourd’hui, c’est la lutte pour le développement et la démocratie.
Y a-t-il encore une place pour un front commun entre l’Algérie et le Venezuela ?
Les deux pays ont beaucoup de choses en commun, surtout en matière de droits de l’homme, de droits des personnes et des droits humains. Il y a une lutte commune entre les deux pays comme l’Algérie et le Venezuela, une lutte ensemble, notamment dans le concert des nations composant l’Opep.
Aujourd’hui plus que jamais, il y a nécessité d’utiliser les richesses naturelles des deux pays. Aussi, les deux pays doivent relancer et renforcer la recherche scientifique et technologique afin de mieux utiliser ces ressources.
Présentement, les deux pays font face aux fluctuations du marché des hydrocarbures. Quelle est la position du Venezuela ?
Le Venezuela considère qu’il y a des facteurs économiques, mais aussi politiques, qui influencent le cours des prix du pétrole. Le Venezuela est solidaire et souhaite l’application de l’Accord d’Alger pour que les pays puissent réduire leurs productions.
Les prix durant ces 12 derniers mois n’ont pas été suffisants pour garantir la production des hydrocarbures.
L’accord d’Alger est nécessaire pour que les prix se stabilisent.