Lancement de l’Alliance solaire internationale forte de 121 pays, dont l’Algérie

Lancement de l’Alliance solaire internationale forte de 121 pays, dont l’Algérie

L’Algérie fait partie des 121 pays que compte l’Alliance solaire internationale mise sur pied, dimanche à Paris, en marge du sommet mondial sur le climat (COP21).

Initié par l’Inde, la mise en ligne de ce projet s’inscrit dans le cadre de la réclamation de Narenda Modi pour une «justice climatique» visant à donner, à la majorité de la population de la planète, l’accès à l’énergie solaire.



Cette alliance, rapporte l’Agence de presse algérienne (APS), dont 51 pays africains sont membres, aura à fédérer les efforts des pays en développement, riches en ressource solaire, pour attirer les investissements et les technologies dans ce secteur et développer les usages de l’énergie solaire.

L’Alliance permettra une coopération entre les pays industrialisés, notamment les Etats-Unis, le Japon, la France, la Grande-Bretagne et les Pays-Bas, membres également, qui disposent de technologies et de financements et les pays en développement asiatiques, africains et latino-américains, possédant un potentiel solaire, en raison de situation géographique entre les Tropiques du Cancer et du Capricorne.

Selon le document remis à la presse par la délégation indienne, l’alliance ambitionne de mettre en oeuvre une plateforme de coopération, à travers les pays riches en ressource solaire, qui demeure la plus abondante des énergies renouvelables dans les pays du Sud, mais que les technologies et les financements y sont encore insuffisants.

En vue d’atteindre cet objectif, le projet préconise la promotion de l’investissement dans les technologies solaires, dans le cadre d’un partenariat entre les membres de cette entité et la coopération de ces pays avec les organisations internationales.

Les membres de cette alliance, qui regroupe seulement 3 pays du Golfe (Arabie saoudite, Emirates arabes unis et Sultanat d’Oman), doivent privilégier, sur le plan financier, des mécanismes dans l’objectif de réduire les coûts.

En plus des budgets alloués par les pays membres, ces financements « low cost » doivent aussi émaner des relations de coopération bilatérales et multilatérales.

L’Inde, initiatrice du projet, s’engage pour sa part sur une période de 2016 à 2020, à soutenir financièrement le projet, en matière d’infrastructures, pour une enveloppe de plus 80 millions de dollars US.

Pour rappel, l’Algérie, le plus grand pays d’Afrique, de la Méditerranée et du monde arabe, de par sa superficie, dispose de l’un des gisements solaires les plus élevés au monde à plus de 5 milliards Gwh/an. La moyenne annuelle d’ensoleillement de tout le territoire est estimée à plus de 2500 heures et dépasserait les 3600 heures dans certaines parties du territoire.