Les travaux de la première phase du projet algéro-quatari pour la production de lait en poudre ont débuté mardi, dans la commune de Timekten dans la wilaya d’Adrar. Ce projet résulte d’un partenariat stratégique entre le Fonds National d’Investissement (FNI) et la société qatarie Baladna.
La cérémonie de lancement a eu lieu en présence du SG du Ministère de l’Agriculture et de l’ambassadeur du Qatar en Algérie, Abdulaaziz Ali Al-Naama. D’autres responsables et représentants de Baladna avaient également pris part à la cérémonie.
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Cette première phase consiste à réaliser des forages exploratoires afin d’étudier les ressources en eaux souterrains. Selon M.Bensaad: « Adrar possède de grandes potentialités économiques« .
Comment se déroulera le projet ?
Une fois la première phase accomplie, l’étape suivante du projet inclura la culture de céréales destinées à produire le fourrage pour l’élevage bovin. Cela précédera la création d’exploitations agricoles pour la production de viande rouge. Tandis que la phase finale consistera en l’établissement d’une usine de production de lait en poudre.
La société qatarie Baladna s’engage donc à développer l’industrie du lait en poudre et à fournir le marché en viande rouge. Le projet devrait générer 5 000 emplois directs et 10 000 emplois temporaires pour la main-d’œuvre locale. Une ribambelle de retombées positives pour le marché de l’emploi, notamment dans cette région.
Le plan national de développement des cultures stratégiques, qui avance rapidement, vise une autosuffisance en céréales d’ici à 2027. Il inclut la mise à niveau de 500 000 hectares de terres agricoles dans le sud du pays, ainsi que la création de nouvelles surfaces pour la production de maïs, de légumes secs, et de graines oléagineuses.
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Le SG du ministère de l’Agriculture souligne ainsi l’importance de cet investissement pour répondre aux besoins nationaux en produits alimentaires. Mais encore, pour réduire la dépendance aux importations.
Coopération algéro-qatarie : à quel coût ?
Ce mégaprojet bénéficie d’un investissement de 3,5 milliards de dollars. La phase de production initiale est prévue pour 2026. Les instigateurs du projet rappellent que cette initiative vise à produire 50 % des besoins nationaux en la matière. Tout comme il permettra d’approvisionner le marché local en viande rouge.
Abdulaziz Ali Al-Naama a quant à lui, souligné la dynamique croissante des relations entre le Qatar et l’Algérie, « facilitée par des visites mutuelles et une coopération renforcée« . Le projet « Baladna-Algérie » est identifié, par conséquent, comme une priorité pour assurer la sécurité alimentaire en Algérie.
Il est évident que le secteur agricole attire de plus en plus d’investissements, tant nationaux qu’étrangers. Le ministère de l’Agriculture évalue plusieurs propositions de projets dans des domaines tels que la céréaliculture et la production de plantes oléagineuses.
Dans une déclaration à la Radio nationale, le directeur de l’organisation foncière et de la mise en valeur des terres au ministère de l’Agriculture et du Développement rural, Tefiani Wahid a fait savoir que « le ministère examine actuellement plusieurs grands projets dans le cadre du couloir vert« . Il a d’ailleurs précisé que nombre de ces projets « sont déjà en cours de réalisation et en quête de superficies supplémentaires pour être achevés« .