Le paysage économique évolue rapidement avec l’avènement de l’économie de la connaissance et du numérique. Dans ce contexte, le Ministère de l’Économie, des Startups, et des Petites Entreprises a introduit le statut d’auto-entrepreneur pour encadrer diverses activités. Ce statut vise à garantir les droits des praticiens, favoriser des relations professionnelles transparentes avec les clients, et accompagner l’évolution des pratiques économiques.
En effet, pour bénéficier de la carte d’auto-entrepreneur, les individus doivent avoir l’âge légal de travailler, être de nationalité algérienne ou résidents étrangers, et exercer une activité listée comme éligible. L’inscription, débutant le 20 janvier 2024, se fait via une plateforme numérique, assurant une expérience fluide de la demande jusqu’à la réception de la carte par courrier.
De plus, selon l’article 2 de la loi, un auto-entrepreneur est défini comme toute personne offrant des services individuels à but lucratif, accessible à quiconque possédant une expertise dans un domaine particulier. Les activités sont regroupées en 7 catégories, incluant les services numériques, la consultation et la formation, les services domestiques, les services audiovisuels et de divertissement, les consultations industrielles et l’expertise industrielle, ainsi que les services aux personnes et aux activités de construction.
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Avantages fiscaux pour les auto-entrepreneurs
En outre, les auto-entrepreneurs bénéficieront d’un régime fiscal incitatif, avec une taxe forfaitaire de 0,5% du chiffre d’affaires annuel. Contrairement aux entrepreneurs traditionnels, ils ne sont pas tenus de s’inscrire au registre commercial. À la place, un registre spécifique est instauré pour eux, géré par l‘Agence nationale de l’auto-entrepreneur (ANAE), simplifiant la gestion administrative et assurant la conformité.
L’ANAE jouera un rôle clé dans la mise à jour du registre et de la liste des activités. Elle accompagnera également les auto-entrepreneurs au début de leur parcours professionnel, garantissant un environnement réglementé et organisé.
Le cadre législatif en vigueur permet une flexibilité dans l’emploi, tant pour ceux travaillant dans le secteur économique public que privé en dehors des heures de travail officielles. Cette flexibilité, cependant, exclut le secteur de la fonction publique.
En conclusion, le nouveau statut d’auto-entrepreneur ouvre des opportunités passionnantes pour les travailleurs indépendants, offrant des avantages fiscaux et une flexibilité accrue, tout en établissant un cadre réglementaire solide. Cette initiative s’inscrit dans une vision audacieuse pour l’avenir de l’économie algérienne, stimulant l’innovation et l’esprit d’entreprise.