L’anthropologue algĂ©rienne Tassadit Yacine intègre l’acadĂ©mie Ambrosienne

L’anthropologue algĂ©rienne Tassadit Yacine intègre l’acadĂ©mie Ambrosienne

Le 10 fĂ©vrier dernier, c’est tenu le dies academicus Ă  Milan. Une journĂ©e qui a Ă©tĂ© marquĂ© par la nomination d’une AlgĂ©rienne comme membre de la prestigieuse acadĂ©mie Ambrosienne. Il est question notamment de l’anthropologue, Tassadit Yacine.

En effet, le vendredi dernier, l’anthropologue et chercheuse algĂ©rienne Tassadit Yacine intègre officiellement l’acadĂ©mie Ambrosienne. Pour ceux qui ne connaissent pas ce fameux Ă©tablissement, cette dernière est une acadĂ©mie italienne, fondĂ©e par le cardinal Federico Borromeo, en 1609. Ce centre d’Ă©tudes et de culture vise Ă  promouvoir les Ă©changes interculturels. Notamment, grâce Ă  des confĂ©rences internationales et des publications qui ont pour but de crĂ©er une communautĂ© scientifique internationale.

Qui est la chercheuse et l’anthropologue Tassadit Yacine ?

Tassadit Yacine

Tassadit Yacine, élue membre de académie Ambrosienne de Milan

Originaire du village Metchik dans la commune de Boudjelil Ă  Bejaia, Tassadit Yacine est une spĂ©cialiste de la culture Amazighe qui a choisi de travailler sur le monde berbère. Elle occupe actuellement le poste de la directrice d’Études Ă  l’Ă©cole des hautes Ă©tudes des sciences sociales. Mais elle est aussi chercheuse au niveau du laboratoire spĂ©cialisĂ© dans  l’anthropologie sociale du CRNS et du collège de France. Et ce, avant d’ĂŞtre Ă©lue membre de l’acadĂ©mie Ambrosienne de Milan, notamment grâce Ă  sa rigueur acadĂ©mique et ses recherches de grande qualitĂ©.

Pour partager ses connaissances dans la matière, Tassadit Yacine a organisĂ© de nombreuses confĂ©rences et sĂ©minaires Ă  l’Orientali de Napoli, au CRASV Ă  Oran, mais aussi Ă  Bejaia sa ville natale. Elle dirige la revue Awal, qu’elle a fondĂ© en collaboration avec l’Ă©crivain Mouloud Maammeri, en 1985.

Tassadit Yacine compte également en son actif de nombreux articles et ouvrages. Dont, Poésie berbère et identité : Qasi Udifella héraut des At Sidi Braham (1987), Les voleurs de feu, Paris, La Découverte (1993), Chacal ou la ruse des dominés, Paris, La Découverte (2001). Et, Si tu m’aimes, guéris-moi : études d’ethnologie des affects en Kabylie (2006).


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