Rachid Boutlelis

Ce regrettable état de fait est cependant exploité sournoisement par des candidats malheureux du dernier scrutin pour les élections communales, parmi lesquels figurent d’anciens maires, dont certains ont été suspendus de leur poste, suite à des poursuites judiciaires engagées à leur encontre pour des suspicions de malversations commises durant leur mandat. Ces derniers qui briguent en toute vraisemblance la vacance temporaire du poste de président de l’APC d’Aïn El Turck sont sortis, comme par enchantement, de leur retraite, dorée pour quelques-uns d’entres eux, et ce, dans le but de mener en sourdine une campagne électorale pour tenter d’accéder au leadership.
Certains lieux publics dans les localités dépendantes administrativement de cette commune se sont aussitôt reconvertis en tribune pour ces pseudo-postulants à la tête de la mairie et ce, pour faire entendre à qui veut les entendre qu’ils disposent de la clé magique leur permettant de redresser la barre qu’ils ont eux-mêmes rabaissée. Parallèlement à cette frénésie, qui anime faussement l’ambiance au sein des lieux cités, cautionnée par leurs gérants, les spéculations les plus inimaginables et les plus déstabilisantes, orchestrées apparemment par ces pseudo- candidats au poste de maire, sont véhiculées de bouche à oreille et par le biais des réseaux sociaux sur la place d’Aïn El Turck. L’annonce de la suspension du SG de cette APC a eu l’effet d’une douche écossaise sur cette agitation loufoque qui ne semble pas encore près de s’estomper. Le rideau risque de tomber sous peu.