Le président de l’APN, Mohamed-Larbi Ould-Khelifa a appelé, hier, les chercheurs à envisager la création une académie de l’Histoire.
S’exprimant lors de la tenue d’une activité culturelle sur le 1er Novembre, animée par les professeurs Abdelmadjid Chikhi et Amar Belkhodja, Ould-Khelifa a mis en exergue « la grandeur de la révolution algérienne ». Selon lui, celle-ci mérite encore des études approfondies et un débat serein et sérieux pour tenter de comprendre ses multiples dimensions. « La révolution algérienne a constitué une source d’inspiration et de rayonnement pour plusieurs peuples dans leur lutte pour l’indépendance », a-t-il rappelé. Pour lui, ce projet d’une académie est d’une importance capitale.
Esprit de résistance
Il a soutenu que « l’écriture de l’histoire ne doit pas se faire d’une manière subjective, selon les humeurs car c’est partie intégrante de notre identité nationale ».
Pour sa part, le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni a affirmé que le gouvernement veillera à l’application stricte du programme du président de la République en matière de protection des moudjahidine et ayants droit. Il a ajouté que le pays sous la direction de Bouteflika a franchi des étapes importantes en matière de développement.
Selon lui, « le pays a les moyens et les mécanismes adéquats pour aller de l’avant et poursuivre sa marche vers le progrès et la prospérité ». Son département n’a pas lésiné sur les moyens pour valoriser ce type d’évènements ayant trait à l’histoire de l’Algérie à travers des œuvres cinématographiques et des publications. Abdelmadjid Chikhi, directeur des Archives nationales a indiqué que la déclaration du 1er Novembre ne fut pas fortuite.
« Elle est le résultat d’un processus long et laborieux pour la libération du pays du joug colonial », a-t-il expliqué. « La révolution algérienne est empreinte de valeurs morales et l’esprit de résistance et de révolte est dans les gènes de l’Algérien ».
Historien et ancien journaliste, Amar Belkhodja a affirmé que les enfants de Novembre1954 ont porté l’estocade à la citadelle du colonialisme français.
Dans son intervention, il a mis en avant le recours de la France à la torture pour anéantir la révolte des Algériens. Pour lui, « la France n’a pas pris en compte l’état d’esprit du peuple algérien qui était prêt à tous les sacrifices pour libérer son pays », a-t-il conclu.