L’après l’Aïd : attention aux excès !

L’après l’Aïd : attention aux excès !

Fini les deux jours de l’Aïd, mais le mouton est encore là pendant une petite période !

Et voici arrivée aussi, pour certains d’entre nous, l’avalanche des soucis de santé qui va avec. Chaque année, la viande du mouton sacrifié pour la circonstance fait l’objet de recommandations pour prévenir les répercussions négatives, en cas d’abus de consommation, mais chaque année aussi les mêmes erreurs sont renouvelées et ce, jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien des victuailles.

L’excès de viande et d’abats, souvent frits, le tout arrosé de sodas (gazeux) pour mieux digérer et/ou se donner bonne conscience, sont présents. Toute la famille s’en donne à cœur joie, sans penser aucunement aux lendemains. Les petits, les grands, ceux qui n’ont pas de problème de santé, et ceux qui en ont, il n’y a de place ni pour la gêne, ni encore moins pour le régime. Ainsi, nausées, vomissements, maux de tête, vertiges, en passant par les éructations, les ballonnements et /ou douleurs gastro-intestinaux (ales), vont bon train. Associée à ces troubles malvenus et indisposant,  l’élévation des taux de glycémie, de cholestérol, des triglycérides (boissons gazeuses, jus de fruits, gâteaux, pâtisseries, viande,…), de l’acide urique, des chiffres tensionnels, pour ne citer que ceux-ci, peuvent faire l’objet d’une « première » chez certaines personnes ou être des complications chez d’autres, qui préalablement avaient des valeurs biologiques augmentées.

Que faire afin de prévenir ces inconvénients ? Quelles conduites à tenir devrions-nous adopter face à cette abondance alimentaire ? La restriction ne se transformerait-elle pas en une frustration si l’on s’imposait des limitations ? De nombreuses questions viennent à l’esprit et il est vrai que la majorité des personnes peuvent penser qu’il n’y a pas de solutions et que, demain sera un autre jour ….

Eh bien, chères lectrices, rassurez-vous, au risque peut-être de vous décevoir, il existe toutefois quelques «remèdes» et conseils pouvant, s’ils sont bien entendu respectés, faire bénéficier les quelques jours qui suivent l’Aïd:

– débarrassez-vous de l’excès de graisse visible qui recouvre la viande (côtes): celle invisible est déjà de trop,

– évitez les fritures en privilégiant, par exemple, la cuisson sur un grill et/ou au four, afin de minimiser les quantités de gras à absorber,

–  n’hésitez pas à donner du goût à vos différentes préparations, grâce à l’utilisation d’herbes et de légumes aromatiques (persil, coriandre, céleri, poireau, oignon, ail,…), d’épices : sel (en petite quantité), poivre, cumin, curcuma, etc,

– réduisez la consommation des produits tels que l’harissa ou autres,

-arrosez vos plats de jus de citron qui, d’une part, détoxifiera votre corps et, d’autre part, activera la sécrétion de bile et la digestion,

– associez à vos viandes et abats des légumes verts, riches en vitamines et en puissants antioxydants. Etant de très bons absorbeurs naturels de graisses, pensez à les présenter comme accompagnement (l’aubergine cuite, sans matière grasse, en est un très bon exemple),

– prenez des fruits en guise de dessert, et choisissez volontiers les brûles-graisses. Bien que le plus populaire de ceux-ci reste la pomme, le pamplemousse peut également jouer ce rôle,

-buvez de l’eau qui reste la seule boisson indispensable. Ceci étant, pour les amateurs de bulles, l’eau gazeuse peut volontiers être choisie à condition, bien entendu, qu’il n’existe pas d’antécédents digestifs tels que, entre autres, des ballonnements, flatulences et éructations excessives,

– buvez un thé vert ou un café noir (sans sucre) à la fin du repas (amélioration du métabolisme, empêchement de l’assimilation et de la combustion des graisses),

-prenez le temps de bien mâcher la nourriture et savourez le plaisir de la table accompagné de la convivialité permise grâce à la présence des membres de la famille,

-enfin, parlez le moins possible en mangeant, car cette façon de faire permet l’absorption d’air nocif pour la digestion.