ALGER- L’ambassadeur du Royaume d’Arabie saoudite à Alger, Sami Ben Abdallah Al-Salah a réaffirmé lundi la volonté de son pays de développer ses relations avec l’Algérie dans tous les domaines, exprimant sa satisfaction de la qualité des relations « fraternelles » unissant les deux pays.
Lors de l’audience que lui a accordée le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Larbi Ould Khelifa, au siège de l’APN, l’ambassadeur saoudien a fait part de la « volonté de son pays de développer les relations algéro-saoudiennes dans tous les domaines notamment aux plans économique et commercial ».
Se disant « satisfait des relations fraternelles unissant les deux pays », le diplomate saoudien a affirmé que les « relations politiques entre les deux gouvernements sont régulières à travers la commission politique mais aussi la commission des experts ».
Les deux parties ont évoqué, selon un communiqué de l’APN, la mise en place d’une commission parlementaire de coopération et de fraternité » en vue de consolider les relations et hisser la coopération entre le conseil consultatif saoudien et le Parlement algérien par l’échange de visites et d’expériences ainsi que la coordination des positions dans les fora régionaux et internationaux ».
Le président de l’APN est revenu, de son côté, sur les « dernières réformes engagées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika à travers la nouvelle Constitution adoptée par le Parlement instaurant un changement qualitatif dans les relations entre les institutions de l’Etat et la société notamment en termes de liberté d’expression et des droits de l’homme ».
La « situation prévalant dans le monde arabe et les moyens de sortie des crises qui secouent certains pays frères » ont également été évoqués.
L’ambassadeur saoudien a, dans ce sens, salué le « rôle central » de l’Algérie dans le rétablissement de la stabilité dans les pays voisins soulignant notamment son rôle dans le règlement des crises malienne et libyenne. Un rôle qui a fait l’objet d’un « soutien absolu » de la part de l’Arabie Saoudite, a-t-il dit.
