L’Arabie saoudite promet 5 milliards de dollars d’aide à l’Égypte

L’Arabie saoudite promet 5 milliards de dollars d’aide à l’Égypte

Six jours après la destitution de Mohamed Morsi, l’Arabie saoudite a annoncé ce mardi qu’elle allait soutenir l’économie de l’Égypte, instable depuis la révolution de 2011, en faisant un don de 5 milliards de dollars.

L’Arabie saoudite a annoncé, mardi 9 juillet, l’octroi d’une aide de 5 milliards de dollars à l’Égypte pour soutenir l’économie du pays, six jours après la destitution par l’armée du président islamiste Mohamed Morsi.

Selon l’agence officielle Spa, l’aide, décidée par le roi Abdallah, consiste en un dépôt, sans intérêt, de deux milliards de dollars à la Banque centrale d’Égypte, un don d’un milliard de dollars et l’équivalent de deux milliards en produits pétroliers et gazier. Le ministre saoudien des Finances, Ibrahim al-Assaf, cité par l’agence Spa, a précisé que l’aide de Ryad était destinée à « soutenir l’économie de l’Égypte face aux défis que rencontre ce pays ».

Favorable à la destitution de Morsi, le monarque saoudien Abdallah a été le premier chef d’État étranger à féliciter le président par intérim Adly Mansour, quelques heures après sa nomination.

Les Émirats arabes unis également « aux côtés de l’Égypte »

Plus tôt dans la journée, les Émirats arabes unis s’étaient déjà engagés à apporter une assistance financière de 3 milliards de dollars au pays : une aide d’1 milliard de dollars et un prêt sans intérêt de deux milliards aux nouveaux dirigeants égyptiens. L’aide totale apportée à l’Égypte s’élève donc à 8 milliards de dollars.

« Les Émirats sont convaincus que le peuple égyptien aura la capacité de surmonter la passe difficile qu’il traverse et relever les défis », a déclaré le conseiller à la sécurité nationale des Émirats, cheikh Hazaa ben Zayed Al-Nahyane, en déplacement au Caire. « Les Émirats se tiennent aux côtés de l’Égypte et de son peuple en ce moment crucial de leur histoire », a-t-il ajouté.

L’Égypte est plongée dans un marasme économique et financier aggravé par l’instabilité politique qui prévaut dans le pays depuis la chute d’Hosni Moubarak en février 2011.