L’armée algérienne dresse son bilan 2015 sur la lutte contre le terrorisme

L’armée algérienne dresse son bilan 2015 sur la lutte contre le terrorisme

Bien que nettement moins médiatique que dans certains autres pays, le terrorisme fait aussi des ravages en Algérie. Le ministère de la Défense algérien vient de publier son bilan.

Selon un bilan du ministère de la Défense publié lundi, en Algérie l’armée a tué pas moins de 109 terroristes dans le courant de l’année et affirme en avoir arrêté 36.

Le bilan de la lutte contre le terrorisme en Algérie

L’Algérie mène une lutte contre les djihadistes depuis plusieurs années. Des groupes armés islamistes continuent cependant de commettre des actes terroristes. Le groupe Jund al-Khilafa, qui avait, en 2014, prêté allégeance à l’Etat Islamique a selon le ministère de la défense été décimé.

Le rapport publié lundi indique que « 109 terroristes ont été éliminés et 36 autres ont été arrêtés, outre la saisie d’importantes quantités d’armes et de munitions« . Au sujet des saisies d’armes, le rapport précise que « figurent 105 unités de type Kalachnikov, 21 pistolets automatiques, 237 fusils, 8 lance-roquettes, 5 lance-roquettes de fabrication traditionnelle ainsi qu’une quantité considérable de toutes sortes de munitions dont 182 bombes artisanales, 132 mines et cinq roquettes« .

Pas d’indications sur les pertes humaines de l’armée

Le bilan publié omet cependant de préciser quelles ont été les pertes au sein de l’armée algérienne. Plusieurs militaires sont tombés lors d’embuscades ou d’attaques, notamment au mois de juillet. Dans un guet-apens tendu par des terroristes, dix soldats avaient trouvé la mort. L’attaque la plus meurtrière de l’année pour l’armée algérienne.

La guerre civile qui avait fait rage dans les années 90 et qui avait fait environ 200.000 morts s’était achevée par une charte pour la paix et la mise en place d’une politique de réconciliation. Refusant toujours d’abdiquer et prêtant désormais allégeance à l’Etat Islamique, des groupes islamistes continuent cependant d’exercer la terreur dans certaines régions d’Algérie. Un touriste français avait par ailleurs été mis à mort par des terroristes dans la zone montagneuse de la Kabylie.