L’arrêt de la CJUE, un « acte historique » et « une victoire immense pour le Front Polisario »

L’arrêt de la CJUE, un « acte historique » et « une victoire immense pour le Front Polisario »

ALGER – Le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) a enregistré jeudi avec « une profonde satisfaction » l’énoncé du jugement de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), le considérant comme « un acte historique » et « une victoire juridique et politique immense » pour le Front Polisario.

Le jugement de la CJUE, concluant que les accords d’association et de libéralisation entre l’UE et le Maroc ne sont pas applicables au Sahara occidental, est « un acte historique dans la longue lutte du peuple sahraoui. Il vient ébranler des soutiens inconditionnels et paradoxaux de certains cercles européens, et de certains Etats ayant un lourd passé colonial », affirme le CNASPS dans un communiqué.

A travers cet énoncé, « le droit vient de rendre justice au valeureux et authentique peuple sahraoui »,  ajoute le Comité, affirmant que « c’est une victoire juridique importante pour le front Polisario, mais aussi une victoire politique immense pour les Sahraouis ».

Cela constitue, souligne le communiqué, « une énième gifle cinglante pour les dirigeants marocains leur infligeant une cuisante défaite dans un périmètre qu’ils considéraient a tort comme éternellement acquis a leur forfaiture d’occupation ».

Le CJUE a, par ailleurs, exhorté l’Europe et les Etats européens à prendre en considération, dans leur relations internationales, cette « avancée remarquable » dans le dossier du Sahara occidental, et contribuer, pour le triomphe du droit et de la justice, et a concrétiser sur le terrain l’application des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations unies, et cela par l’organisation immédiate d’un referendum d’autodétermination au bénéfice du peuple sahraoui, mettant fin ainsi au calvaire vécu par ce dernier plus de 40 années.

La CJUE a réaffirmé ainsi les conclusions de son avocat général, rendues le 13 septembre dernier, et qui a soutenu que les accords d’association et de libéralisation conclus entre l’UE et le Maroc ne sont pas applicables au Sahara occidental.