L’attendue riposte au groupe des « 16 »

L’attendue riposte au groupe des « 16 »

Un conseil des ministres se tiendra aujourd’hui en présence du président Abdelaziz Bouteflika dans une conjoncture marquée notamment par la montée au créneau des personnalités politiques et nationales réclament une entrevue avec lui.

La télévision nationale ne manquera pas de montrer le chef de l’Etat pour couper court à toutes ces rumeurs qui courent sur les réseaux sociaux et sur certains sites électroniques au sujet de son hospitalisation en France.



Cette réunion sera scrutée attentivement par les observateurs et surtout ceux qui sont allé vite en besogne en s’interrogeant sur sa disponibilité en Algérie.

Des personnalités politiques comme Rachid Nekkaz tentait de faire croire dans une vidéo postée sur Youtube que le chef de l’Etat se trouvait à l’hôpital de Val de Grace.

La réapparition du chef de l’Etat,- sa dernière sortie remonte à une dizaine de jours- devra aussi servir de riposte à ceux qui agissent encore au sein de ce qui reste du groupe des « 16 ».

Les personnalités nationales qui veulent rencontrer le chef de l’Etat veulent avoir le cœur net que c’est le président Bouteflika qui commande en dépit des assurances du Premier Ministre Abdelmalek Sellal et des membres de l’Alliance présidentielle.

La patronne du PT, Louisa Hanoune a jeté un véritable pavé dans la mare en faisant valoir une « confidence » que lui aurait faite le président Bouteflika un jour qu’il l’a reçue en audience : « Le président m’avait déjà dit : « ils me mentent ! Ils me ramènent de faux rapports », a-t-elle finalement lâché.

Pour étayer ses propos, Louisa Hanoune a indiqué qu’un haut responsable lui a aussi confié que la disposition relative au droit de préemption « figurait bel et bien dans le projet de Loi de finances » et celui des investissements avant d’être abrogée. Il n’est pas exclu que dans son message à l’occasion du Conseil des Ministres, le chef de l’Etat balayera quelques inquiétudes.

Depuis quelques mois, les apparitions publiques du chef de l’Etat se raréfient et se limitent souvent aux obligations de calendrier international. Cela fait déjà plusieurs années que le président de la République, très affaibli par la maladie, ne s’exprime plus dans les médias et ne fait plus des déclarations. Mais si les interventions sont limitées, l’image est toujours là pour nous donner des nouvelles.

Surtout en ces temps-ci ou le terrorisme mondial fait des siennes et fait redouter une escalade planétaire. Il est attendu que le chef de l’Etat se prononce sur cette question après les attentats de Paris ou il a été extrêmement « agressif » dans son message envoyé au président François Hollande ? Le chef de l’Etat a qualifié ces attentats de « crimes contre l’Humanité ».

L’Algérie qui a vécu dans sa chaire cette violence terroriste mesure aujourd’hui plus que tout autre pareil, les dégâts incommensurables que provoque ce phénomène terroriste sur les citoyens et sur les peuples.