Le poète parolier, Kaddour Frah, auteur de plusieurs chansons algériennes connues, notamment la chanson Ech’Chemâa, interprétée par le regretté Kamel Messaoudi, est mort dans la journée de vendredi 01 janvier 2021, des suites d’une crise cardiaque, à Alger.
Le poète, qui a collaboré avec beaucoup de grands noms de la chanson populaire algérienne, était à l’origine de plusieurs textes à succès de style chaabi, notamment écrits pour le défunt Kamal Messaoudi, mais aussi pour d’autres artistes.
Un ami d’enfance de Kamal Messaoudi
Kaddour Frah, l’auteur de la chanson mythique Ech’Chemâa, était plus qu’un parolier pour le regretté Kamal Messaoudi, les deux artistes étaient des amis d’enfance, dont l’amitié s’est couronnée par de fructueuses collaborations dans le domaine musical et artistique, à l’instar de Ech’Chemâa, mais aussi de « ana wenti ya guitara » et « ossobri ya lebniya ».
Mais Kaddour Frah etait également très actif auprès d’autres artistes algériens, comme Fella Ababsa, Radia Manel, et Kamel El Kobb. Le poète était à l’origine de plusieurs textes de la chanson chaabi dont le texte de la chanson largement reprise « Loukan dja yetkellem qalbi » qu’il avait écrit pour Naima dziriya.
Un artiste brillant et un homme aimé
Suite à son décès survenu dans la journée du vendredi passé, plusieurs témoignages sont venus affirmer que le poète était un artiste réputé qui s’inspirait de « la rue et en écoutant les gens », et qui côtoyait le grand cheikh du chaabi Mohammed Al Badji, et tous s’accordaient aussi, que le regretté était un homme « discret et modeste ».
Outre plusieurs titres à succès dont il était à l’origine comme « Lahbiba mimti », « ya ness » et cinq titres sur les six composant l’album « Yadra » du chanteur El Hadi Tafzi, faites dans le genre chaabi, Kaddour Frah possédait aussi quelques textes dans le genre Hawzi, qu’il avait écrit pour Amir Aissou.
Kaddour Frah a été inhumé dans l’après midi d’hier samedi, dans le cimetière de béni Messous, à Alger.