ALGER – Les travaux du 17ème Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du Mouvement des non-alignés (MNA) se dérouleront les 17 et 18 septembre à l’île touristique de Margarita, au nord-est du Venezuela, en présence des leaders et représentants de 120 pays membres de l’organisation.
L’Algérie sera représentée lors de ce sommet par le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Larbi Ould Khelifa et le ministre d’Etat et des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, qui dirigera la délégation algérienne au segment ministériel du sommet du Mouvement des non-alignés.
Organisée sous le thème « Unis sur la voie de la paix », cette rencontre intervient dans un contexte marqué par une multitude de défis politiques et économiques pour le Mouvement affronte, tels que l’exacerbation des conflits et des tensions. La conjoncture marquée également par les difficultés économiques croissantes auxquelles font face les Etats membres du mouvement.
Durant ce sommet, les participants auront l’occasion de débattre de « nouvel ordre économique international » et « le nouvel ordre de l’information », ainsi que « la sécurité mondiale et les droits de l’homme ».
Ce sommet sera également l’occasion de « raffermir » les positions du Mouvement sur les grandes questions de l’actualité internationale à la veille de la 71ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies.
Né durant la « guerre froide » le Mouvement des non-alignés (MNA) est une organisation internationale regroupant une centaine d’Etats refusant de s’aligner à l’un des deux blocs (Soviétique/Américain) durant cette période poste deuxième Guerre mondiale.
La Conférence de Bandung, organisée en 1955 à Bandung (Indonésie), qui avait réuni une trentaine de pays d’Afrique et d’Asie, avait constitué une étape importante vers la constitution du mouvement des non-alignés.
Après Bandung, le Mouvement a été concrètement crée lors de la Conférence de Belgrade en 1961 pour préserver l’indépendance des nations: N’appartenir à aucun bloc militaire, condamner l’installation de bases militaires étrangères, défendre le droit des peuples à l’autodétermination et lutter pour un désarmement complet et général.
Lors de la Conférence d’Alger, tenue du 5-9 septembre 1973, le Mouvement avait initié un programme intitulé le « Nouvel Ordre économique mondial » (NOEI) qui fut adopté par consensus lors de l’Assemblée générale des Nations-Unies le 6 décembre 1974.
Ce programme propose des mesures concernant les matières premières, le financement du développement, l’industrialisation, les transferts de technologie et le contrôle des firmes multinationales.