Les dates initiales des examens nationaux de fin de cycle dans les trois paliers de l’enseignement primaire, moyen et secondaire sont maintenues, telles qu’elles avaient été annoncées au début de l’année en cours, indique un communiqué du ministère de l’Education nationale sur son site internet.
Il est précisé que l’examen de fin de cycle primaire (ex-6e) aura lieu le 28 mai 2017, celui du Brevet d’enseignement moyen (BEM) du 4 au 6 juin, alors que l’examen du baccalauréat est prévu du 11 au 15 juin 2017. Le début des épreuves du baccalauréat coïncidera avec les premières semaines du mois de Ramadhan, «d’où la nécessité pour le ministère de l’Education de mener un travail de sensibilisation et d’information à l’adresse des élèves et leurs parents pour ne pas avoir à gérer un éventuel mécontentement sur ce timing, comme ce fut le cas pour la session 2016», souligne Meziane Meriane, coordinateur national du Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest).
Ce dernier rappelle d’ailleurs que «la tutelle n’a aucune marge de manœuvre pour modifier ce calendrier, et les élèves doivent absolument s’y faire, donc tout calcul ou polémique concernant ce calendrier sera inutile», ajoute M. Meriane. Rappelons que pour la session du bac 2016, le ministère de l’Education a été contraint de modifier la date des épreuves du baccalauréat.
Le calendrier avait été avancé pour éviter que les épreuves n’aient lieu durant le mois sacré, et ce, suite à un mouvement de protestation mené par les élèves et leurs parents. De son côté, le Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (Satef) exprime des préoccupations concernant la surcharge des programmes scolaires «qui font que les élèves et les enseignants ne seront jamais dans les délais.
Les programmes n’ont jamais été achevés». Pour Boualem Amoura, président de ce syndicat, «prétendre que les programmes seront achevés dans les délais impartis est un mensonge». Pour ce syndicaliste, «le réaménagement des programmes et le rétrécissement du nombre d’années dans le primaire, à titre d’exemple, a engendré des programmes trop longs, une surcharge à laquelle on a remédié en précipitant les cours sans résultat dans la qualité de l’apprentissage».
Le constat du Satef est sans appel : «Nous avons cinq années de primaire, mais avec un programme à dispenser en 6 ans. On a donc des programmes condensés au lieu qu’ils soient aérés comme recherché à travers la revendication de réforme de la communauté éducative», souligne le même enseignant. «Dans le moyen, la même situation est vécue avec en plus un réaménagement des coefficients et du volume horaire des matière scientifique qui s’impose», constate le Satef.