Les travaux de restauration des locaux abritant les réserves et des salles de « Préhistoire » du Musée national du Bardo seront lancés au 2e trimestre 2009, et la restauration totale du monument sera achevée à la fin de l’année 2010, a-t-on appris, samedi, auprès de l’institution « muséale ». « La première partie des travaux portant sur la restauration du patio et des salles qui l’entourent (salles touarègue, maghrébine et des costumes) a été achevée en 2007, tandis que la deuxième partie, c’est-à-dire la finalisation des travaux de la cour de marbre, du hammam (bains) et des salles qui donnent sur la terrasse sont en cours de restauration », a indiqué Fatima Azzoug, directrice du Musée national du Bardo.
« Ces espaces, abritant le diwan, la galerie de la favorite et les salles des armes et des instruments de musique seront, pour la première fois, intégrés au circuit du musée », a précisé la responsable, ajoutant qu’à l’issue des travaux de restauration de toutes les salles d’expositions, seront engagés des « mini-projets » consistant notamment en la « revalorisation » du bassin et un éclairage spécifique. « La partie Préhistoire du musée est toujours ouverte au public », a indiqué la responsable rappelant que l’opération de restauration du monument a été réalisée « par secteur afin de ne pas pénaliser le public et lui permettre de continuer à fréquenter le musée ».
Classé monument historique en 1985, le Musée national du Bardo a été construit à la fin du 18è siècle afin de servir de résidence d’été pour accueillir les notables de l’époque. La première partie, construite dans la typologie de la maison de la Médina avec introduction de quelques variantes (jardins, potagers, fontaines et bassins), a subi des extensions en 1875, consistant en grands espaces avec des hauteurs sous-plafonds éclairées par une série de verrières, utilisées à l’époque comme écuries et réserves.