Le blé et le lait en hausse sur les marchés internationaux.

Le blé et le lait en hausse sur les marchés internationaux.

Les cours de tous les produits de base sont en augmentation, hormis les huiles végétales.

L’indice des prix alimentaires de la FAO de février 2017 indique que la tendance est à la hausse pour tous les produits alimentaires de base hormis les huiles végétales sur les marchés internationaux. L’augmentation des prix touche en particulier les céréales, le lait, le beurre, la viande et le sucre.

“Les cours du blé ont grimpé de 3% en raison de l’accélération de l’activité commerciale ainsi que des problèmes d’ordre logistique dans les ports des États-Unis. La hausse des cours durant le mois a été moins importante mais la forte demande a soutenu les prix. Les cours internationaux du riz sont restés élevés pour le troisième mois consécutif, principalement en raison de l’évolution des taux de change et du renforcement des ventes de riz basmati”, indique l’analyse FAO de ces indices.

Les cours des produits laitiers sont en légère hausse par rapport au mois précédent et ont atteint leur niveau le plus élevé depuis août 2016. L’analyse FAO des tendances générales des douze derniers mois indique que la graisse butyrique est le produit laitier ayant connu la plus forte demande. Ce qui a entraîné une hausse des prix du beurre et du lait entier en poudre bien supérieure à celle qu’ont connu les fromages et laits écrémés en poudre.

L’indice FAO des prix de la viande indique une hausse de 1,7% par rapport à janvier. Les prix de la viande bovine ont été confortés et sont restés stables. En Australie, la reconstitution du cheptel a réduit les disponibilités de la viande bovine et a tiré les prix vers le haut. Par ailleurs, la fin du pic d’abattage saisonnier en Océanie a pesé sur l’offre.

Quant aux prix internationaux du sucre, ils sont restés sensibles à l’évolution des perspectives concernant la production sucrière des principaux pays producteurs notamment au Brésil où le resserrement de l’offre se poursuit. Les baisses de production attendues en Inde et en Thaïlande, deuxième exportateur mondial ont également contribué à soutenir les prix.

Que retenir de cet indice ?

Les spécialistes du marché algérien savent que l’observation des tendances des prix des produits de base sur les marchés internationaux permet de mieux acheter et donc de réduire la facture importation.

En un mot, constituer les stocks quand les prix sont en baisse et reporter les achats quand les prix sont en hausse.

En tout état de cause, l’observation de l’indice FAO montre que les hausses sur les marchés internationaux sont légères et qu’elles ne justifient pas les flambées des prix connues en décembre et janvier derniers sur des produits de large consommation importés. Les hausses de ces derniers temps subies par la majorité des consommateurs s’explique par l’effet psychologique boule de neige induit par la hausse de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) mais surtout par des pratiques spéculatives tout au long ou en partie de la chaîne de distribution, sans que les services de contrôle de l’État réagissent.