Le Brésil marque son territoire

Le Brésil marque son territoire

Devant son public, le Brésil est venu à bout de l’Italie (4-2) ce samedi lors d’un match intense. La Seleçao devrait ainsi éviter l’Espagne en demi-finale de la Coupe des confédérations.

C’est un classique qui a encore de beaux jours devant lui. A moins d’un an de la Coupe du monde, le Brésil et l’Italie (4-2) ont livré une rencontre de haut niveau ce samedi à Salvador da Bahia à l’occasion du dernier match du groupe A de la Coupe des confédérations. Si cette partie entre deux équipes déjà qualifiées pour les demi-finales de la compétition ne présentait pas d’enjeu décisif, la Seleçao et la Squadra Azzura ont tenu à marquer leur territoire avant les grandes échéances qui les attendent. En témoignent l’intensité de la partie et l’âpreté des duels, qui ont notamment envoyé trois joueurs (Montolivo, Abate et David Luiz), blessés, aux vestiaires avant la 35e minute de jeu.

L’Italie tenace, Fred décisif

Aux points, c’est le Brésil qui est sorti vainqueur de ce combat. Les hommes de Luiz Felipe Scolari ont d’abord usé leurs adversaires en première période (65% de possession de balle) avant de profiter de la fatigue italienne grâce aux talents offensifs de l’équipe, Neymar en tête. De leur côté, les Transaplins, privés d’Andrea Pirlo, ont tenté de contenir la fougue brésilienne. Peinant dans l’action, ils ont en revanche excellé dans la réaction, parvenant à réduire la marque quand la Seleçao s’envolait au score. Ils sont même passés près de l’égalisation à 3-3 en fin de match, mais Maggio a trouvé la barre transversale (80e) et Balotelli a manqué de précision (85e) sur une frappe lourde. L’ancien Lyonnais Fred, lui, ne s’est pas fait prier pour fusiller de près Buffon (88e, 4-2), qui venait de repousser un tir de Marcelo.

Le coup franc de Neymar

C’est lors d’une action semblable que Dante avait ouvert la marque en fin de première période (45e+1). Giaccherini d’un tir tendu (50e) avait rapidement égalisé avant le coup d’éclat de la soirée. Sur un coup franc qu’il venait de provoquer, Neymar trouvait la lucarne italienne (62e). Dans la foulée, Fred avait astucieusement creusé l’écart (66e) et Chiellini s’était chargé de le réduire (70e) dans une partie folle. L’efficacité brésilienne ayant fait le reste dans les dix dernières minutes, les Brésiliens pouvaient se satisfaire de ce succès qui devrait leur permettre d’éviter l’Espagne en demi-finales. Et de leur donner un surplus de confiance dans le dernier carré.