Le cap du patriotisme économique maintenu

Le cap du patriotisme économique maintenu

Le gouvernement entend maintenir le cap sur le patriotisme économique et ne prévoit pas de revenir sur les dispositions prises dans le cadre de la loi de finances complémentaire pour 2009.

L’indication est celle du ministre des Finances, M. Karim Djoudi, qui nous a déclaré, mercredi, qu’il n’est pas, pour l’heure, question d’abroger la règle des 51/49 devant régir l’investissement direct étranger en Algérie.

Dans ce sens, le ministre a confirmé que le projet de loi de finances complémentaire pour 2010 est en voie de finalisation et qu’il devrait être prochainement présenté. Dans ce sens, la LFC 2010 devrait consolider la LFC 2009.

Il faut savoir, dans ce contexte, que plusieurs informations avaient circulé dernièrement sur la possibilité d’abroger certaines dispositions de la LFC 2009, notamment celle concernant l’obligation d’obtenir l’accord du Conseil national de l’investissement (CNI) pour tout projet impliquant des étrangers et l’obligation de l’actionnaire étranger de s’associer avec un opérateur local pour tout projet d’investissement, selon la règle 51/49.

On avait évoqué, dans ce sens, la nécessité de remédier à la baisse drastique des IDE en 2009. Il n’en est donc rien et les pouvoirs publics maintiennent le cap, puisqu’il s’agit de préserver les intérêts économiques de l’Algérie.

Aussi, et afin de répondre aux critiques souvent adressées à l’encontre de l’environnement des affaires, le gouvernement mise sur les potentialités énormes du marché algérien et sur les ressources financières appréciables dont dispose le pays avec 2 741 milliards de dinars de surliquidités déposées dans les banques.

D’ailleurs, le gouvernement algérien invite les opérateurs quels qu’ils soient à lever sur le marché financier local les fonds nécessaires au financement de leurs projets d’investissement.

Il faut dire, néanmoins, que l’année 2009 a été marquée par une baisse drastique des investissements directs étrangers (IDE), surtout les plus consistants, en Algérie, avec seulement quatre déclarations de projets d’investissement étrangers pour l’année 2009, contre 65 en 2008.

Klilya B.