Loin du rectangle vert, le championnat algérien tire son épingle du jeu. En effet, dans une récente lettre hebdomadaire de l’Observatoire CIES, Centre International d’Étude du Sport, le championnat national a écopé d’une note pour le moins inquiétante.
Ainsi, dans son récent classement basé sur la longévité des entraîneurs sur un banc technique, la ligue première algérienne détient un pourcentage très négatif.
S’instaurant en maître en la matière, le championnat algérien est le championnat africain qui a connu le plus de limogeages d’entraîneurs cette saison. Ex æquo avec le championnat tunisien, la Ligue 1 Mobilis est 5e de ce classement des championnats mondiaux avec le plus d’entraîneurs qui ont été démis de leurs fonctions.
L’Observatoire suisse basé à Neuchâtel a classé le championnat algérien 5e du monde de football derrière les championnats Bosniaque, Moldave, Serbe et Costaricien. Un classement pour le moins péjoratif et qui doit tirer la sonnette d’alarme quant à cet aspect du jeu.
Le bilan d’une inquiétante saison pour les entraîneurs du championnat algérien
Sur les 16 équipes qui composent la Ligue 1 algérienne, 13 clubs ont limogé au moins un entraîneur cette saison. Un ratio très important qui a propulsé le championnat d’Algérie à la 5e position mondial du classement du CIES.
José Riga, Abdelkader Omrani, Hossam Al Badry et tant d’autres coachs ont eu le même destin : has been avant la fin de la saison…
Pour rappel, le classement du Centre International d’Étude du Sport prend en compte des paramètres comme le nombre de matchs passé sur le banc pour un entraîneur avec la même équipe, le nombre d’entraîneurs qui se sont succédé lors d’une seule saison pour le même club à titre d’exemple.
Des paramètres qui ont été « bafoués » en ligue nationale cette saison, mais, qui ne semble pas déroger à une règle qui porte la marque de fabrique du championnat national : l’instabilité des entraîneurs.
De retour sur le classement général des championnats étudiés, le CIES dit, « Sur les 850 équipes analysées, 484 ont changé de coach en cours de saison, ce qui correspond à un pourcentage de 56,9%. » lit-on sur le site de l’Observatoire basé à Neuchâtel.
Le championnat indien semble le plus stable cette saison avec un seul entraîneur limogé sur 11. « Pour le big-5, les valeurs vont de 55% en Premier League (11 sur 20) à « seulement » 35% en Serie A (7 sur 20), avec 50% pour la Ligue 1 française (10 sur 20) » ajoute l’Observatoire suisse.