Le chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah a reçu, mercredi au siège de la présidence de la République, plusieurs ambassadeurs qui lui ont remis leurs lettres de créance en leur qualité de nouveaux ambassadeurs de leurs pays en Algérie.
Le chef de l’Etat a reçu l’ambassadeur du Royaume d’Espagne, Fernando Moran Calvo-Sotelo qui a salué, dans une déclaration à la presse à l’issue de l’audience, « la qualité des relations liant les deux pays et qui remontent à plusieurs siècles », soulignant que l’Algérie est « un partenaire stratégique pour l’Espagne dans tous les domaines, notamment politique, économique et culturel ».
Rappelant que « les deux pays avaient tenu sept réunions de haut niveau, la dernière en date étant celle d’avril dernier à Alger », le diplomate espagnol a indiqué que la prochaine réunion se tiendra en 2020 en Espagne.
Il a, à ce propos, exprimé « la satisfaction » du gouvernement espagnol quant au niveau de coopération entre les deux pays, notamment en matière de lutte contre le terrorisme, la traite humaine et le trafic de drogue ainsi que la qualité du dialogue bilatéral concernant les questions régionales et internationales à travers lequel « l’Algérie transfère son expérience et sa profonde connaissance dans ce domaine ».
Au volet économique, l’ambassadeur a souligné que l’Espagne « est le deuxième client de l’Algérie et son troisième fournisseur », mettant en exergue « les relations exceptionnelles » entre les deux parties dans le domaine culturel.
L’ambassadeur de la République populaire de Chine, Li Lianhe a affirmé, pour sa part, que les relations entre les deux pays « sont exceptionnelles et historiques, d’autant que la Chine a été le premier pays non arabe à avoir reconnu le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) pendant la Guerre de libération », précisant que ces relations « ont connu une évolution continue et rapide et sont restées solides et fortes en dépit des fluctuations des situations internes et externes des deux pays ». Il a en outre exprimé « la disposition de la Chine à œuvrer, de concert avec l’Algérie, à la consolidation des relations d’amitié et de coopération au mieux des intérêts des deux pays et peuples ».
Se félicitant du niveau de la coopération bilatérale dans les différents domaines, le diplomate chinois a relevé que cette coopération « a amorcé une nouvelle ère suite à l’établissement d’une relation stratégique depuis 2014 et la signature, par les deux pays, l’année dernière d’un mémorandum d’entente sur l’adhésion de l’Algérie à l’initiative chinoise de la +Ceinture et la Route+ (la ceinture économique de la route de la soie), laquelle devra ouvrir de nouvelles perspectives à la coopération sino-algérienne ».
Le chef de l’Etat a reçu également l’ambassadeur de la République de Bulgarie, Roumen Petrov qui a dit « être porteur d’un message fort de la parte des autorités bulgares en vue de saisir les nouvelles opportunités pour rétablir les relations entre les deux pays à leur niveau durant les années 1970 et 1980 », soulignant « l’existence de forts atouts pour réaliser cet objectif ».
L’ambassadeur de la République du Tchad, Moukhtar Wawa Dahab, s’est félicité des « bonnes relations » unissant les deux pays, souhaitant « leur promotion à un plus haut niveau, à travers la dynamisation de la commission mixte, réunie en 2014 à Alger ». « Des efforts sont en cours pour la tenue d’une deuxième réunion de ladite commission au Tchad dans les plus brefs délais », a-t-il fait savoir.
L’ambassadeur de la République de Guinée, Alhassane Barry, a qualifié de « fructueuse » sa rencontre avec le chef de l’Etat qui a permis de « passer en revue les différents axes des relations d’amitié et de coopération qui lient les deux pays, depuis l’indépendance, dans plusieurs secteurs, notamment l’Education, la santé, la sécurité et les mines ».
Le diplomate guinéen a affirmé la détermination de son pays à œuvrer, en coordination avec l’Algérie, à « la relance de la coopération bilatérale et à la promotion de la diplomatie économique, en facilitant la conclusion de partenariats gagnant-gagnant entre les deux pays ».
Au terme de l’audience que lui a accordée le chef de l’Etat, l’ambassadeur de l’Argentine, Mariano Simon Padros, a déclaré que sa rencontre avec M. Bensalah a été une occasion propice pour « transmettre plusieurs messages politiques extrêmement importants, dont la reconnaissance du rôle de l’Algérie en Méditerranée et sur la scène internationale, et prendre conscience des objectifs communs partagés en matière de lutte contre le terrorisme et la drogue, et de sécurisation des frontières ».
Qualifiant les relations bilatérales « d’excellentes », le diplomate argentin a affirmé que son pays considérait l’Algérie « parmi les partenaires commerciaux clés en Afrique ».
Il a, d’autre part, exprimé la volonté de l’Argentine de « diversifier et élargir ses relations commerciales avec l’Algérie à d’autres créneaux, comme l’agroalimentaire, l’industrie automobile et la santé », insistant sur l’importance de consolider « la coopération dans le domaine nucléaire ».
L’ambassadeur de la République de Colombie, Diego Cadena Montenegro, a qualifié le moment où il a remis ses lettres de créances au chef de l’Etat « d’historique » pour son pays, vu que « c’est la première fois que le gouvernement colombien désigne un ambassadeur en Algérie ».
Il a exprimé, en outre, la volonté de son pays « d’explorer de nouvelles perspectives de coopération entre les deux pays et de développer les relations bilatérales au mieux des intérêts des deux peuples et Etats ».
L’ambassadeur de la République du Pakistan, Ata-Ul-Munim Shahid, s’est félicité des relations d’amitié qui lient les deux pays, affirmant la détermination de son pays à concourir à « leur développement dans divers domaines ». Le gouvernement pakistanais « accorde un intérêt particulier à la coopération en Afrique, notamment avec l’Algérie, un pays avec lequel nous entretenons des relations historiques ».
A l’issue de l’audience que lui a accordée le chef de l’Etat, l’ambassadeur de la République islamique d’Iran, Hossein Mashalchizadeh, a mis en avant « les relations d’amitié solides et profondes qui unissent les deux pays », exprimant la volonté de son pays d’œuvrer « à leur consolidation et raffermissement, notamment dans les domaines politique, économique, culturel et scientifique au mieux des intérêts des deux peuples ».