L’actrice syrienne Suzan Najm al-Din, invitée d’honneur du Festival international du film arabe d’Oran, a déclenché une vive polémique après avoir affirmé qu’elle ne connaissait aucun acteur ou producteur algérien.
Cette déclaration a provoqué une vague d’indignation sur les réseaux sociaux, où de nombreux Algériens ont remis en question l’intérêt d’inviter des artistes peu familiers avec l’histoire du cinéma algérien.
Lorsqu’on lui a demandé si elle envisageait de collaborer avec des artistes algériens, Najm al-Din a répondu qu’elle ne connaissait pas d’acteurs ou de producteurs locaux, une remarque perçue comme une forme de mépris.
Des personnalités et internautes algériens ont exprimé leur mécontentement.
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Certains, comme l’écrivain Yassin Bougazi, ont cependant nuancé ces critiques, expliquant que la méconnaissance des artistes algériens découle principalement du manque de visibilité de la production artistique algérienne sur la scène arabe.
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Réactions mitigées sur les réseaux sociaux
Les réseaux sociaux ont été inondés de commentaires suite à cette déclaration.
Amine Tamhum a dénoncé une attitude condescendante envers les artistes algériens, tandis que Mohamed Kamoum a exprimé son soutien à l’actrice, soulignant qu’une grande partie du public algérien lui-même n’est pas familière avec les acteurs locaux, ce qui rend difficile pour une actrice étrangère de les connaître.
Clarifications de Suzan Najm al-Din
Face à la controverse, l’actrice a rapidement clarifié que le public avait mal interprété ses propos.
Elle a insisté sur son respect pour les artistes algériens et a expliqué qu’elle ne faisait référence qu’aux invités de cette édition du festival, qu’elle n’avait pas encore rencontrés en raison de son arrivée tardive.
Elle a également souligné son admiration pour des réalisateurs algériens de renom tels qu’Ahmed Rachedi et Lakhdar Hamina.
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Cette polémique relance le débat sur la visibilité et la promotion des talents algériens à l’échelle internationale.
Plusieurs critiques estiment que la faible diffusion des productions algériennes à l’étranger est en grande partie responsable de la méconnaissance des artistes locaux.
Les voix se multiplient pour appeler à une stratégie plus ambitieuse visant à promouvoir le cinéma algérien à travers le monde arabe.
