Étant le plus gros importateur du blé tendre français, l’Algérie peut se réjouir désormais car les prix de cette matière demeureront en baisse pendant plusieurs mois, en raison de la baisse de la demande et la surabondance de l’offre.
En 2015, le taux des importations algériennes en céréales a dépasse les 52% , ce qui a dopé la facture d’importation en coût et en quantité. La même tendance haussière a été enregistre au début des premier mois de l’année 2016 pour revenir à la baisse ces trois derniers mois en raison de la chute des prix sur le marche mondial et les restrictions algériennes liées a la baisse de la facture d’importation. Selon une étude réalisée par le Cabinet d’étude français Agrigel, dans les premiers mois qui suivront la nouvelle récolte, les prix payés aux producteurs ne vont pas se redresser, alors que la France vient de termine la campagne de moisson avec un stock de report de 4,9 millions de tonnes de blé tendre contre 2,9 millions en année normale. La production française du blé est en surplus a cause de la baisse de la demande et l’augmentation de l’offre. Dans un contexte économique où l’offre mondiale excède la demande, les pays importateurs privilégient la concurrence.
Durant la même période de l’année passée, la France avait exporte près de 13 millions de tonnes de blé tendre français vers les pays tiers, les plus gros clients étant l’Algérie, le Maroc, l’Afrique du Sud, loin devant l’Egypte. Cette dernière a par contre change de fournisseurs. Elle achète son blé désormais d’autres pays comme l’Ukraine et la Russie.
Le marche céréaliers mondial n’est pas prêt a se redresser d’aussitôt selon la même expertise. Le stock de report de toutes les céréales cultivées a travers le monde devrait s’élever a 482 millions de tonnes cette année 2016. Cette estimation se rapproche de la production mondiale annuelle qui, selon les dernières statistiques, serait de 2.026 millions de tonnes en 2016. Il est utile de signaler que c’est la quatrième année consécutive que la demande est supérieure à l’offre.
