Le défunt président du ffs évoqué lors d’une soirée politique : Quand Hamrouche disait tout faux à Aït Ahmed

Le défunt président du ffs évoqué lors d’une soirée politique : Quand Hamrouche disait tout faux à Aït Ahmed

Jeudi soir, lors de la conférence-débat organisée par l’académie “de demain pour la réflexion et la prospective” au siège de l’UFDS à Alger sur le rôle de l’élite, le diplomate Abdelaziz Rahabi et Mokhtar Mezrag, ancien chef de cabinet de Abdelhamid Mehri, ont évoqué des anecdotes inédites sur le défunt chef historique du FFS. C’est ainsi qu’un jour, alors qu’il se rendait en Espagne pour assister à une conférence de l’internationale socialiste, Aït Ahmed reçoit un coup de fil de l’ex-ambassadeur, alors en poste à Madrid, qui lui suggère de mettre à sa disposition tout ce dont il a besoin, a raconté Rahabi. “Connaissant sa méfiance vis-à-vis du pouvoir, j’ai tenu à lui préciser que l’initiative est personnelle et qu’elle n’émane pas d’Alger”, se souvient Rahabi. “L’échange fut amical et très cordial. Il m’a dit que vous êtes la façade démocratique du régime”, se souvient Rahabi. Quant à Mokhtar Mezrag, il a raconté comment, lors d’une rencontre entre les deux hommes, Mehri a expliqué à Aït Ahmed, qui s’apprêtait à participer à l’élection présidentielle de 1999, que “les décideurs avaient choisi leur candidat”. “Mais lorsqu’Aït Ahmed a rencontré Hamrouche, celui-ci lui a dit que cette fois-ci, ils (les décideurs, ndlr) ont l’intention d’organiser une élection libre.” La suite, tout le monde la connaît.