Arrêté lors de la 30e manifestation et incarcéré à la prison d’El Harrach, le détenu d’opinion cancéreux, Ziane Bilel, « n’arrête pas de pleurer et il ne dort ni le jour ni la nuit. Il est très affecté », a signalé Me Yamina Alili à El Watan.
Dimanche, Me Alili s’est rendue à la prison d’El Harrach. Le jeune originaire de Larbaâ (Blida), très affecté, s’est confié à elle : «Il m’a dit en pleurs : « Considère-moi comme ton frère. Je sais que je vais mourir, mais je ne veux pas mourir en prison. Les jours qui me restent à vivre, je veux les passer dehors, hors des murs de la prison. » Le cas de ce prisonnier m’a bouleversée. Je n’ai pas voulu lui demandé des détails sur sa maladie. Mais j’ai remarqué une blessure profonde à son cou. Nous allons constituer avec notre collectif son dossier médical. Et avec nous agirons en conséquence», signale l’avocate.
Me Alili a ajouté que les chefs d’inculpation retenus contre les derniers détenus (30e vendredi) sont très graves. «Ils sont considérés comme des criminels alors qu’ils n’étaient pas en possession de drapeaux, comme pour Ziane»