Regroupant une centaine de participants Algériens et une trentaine d’étrangers, un Salon international consacré aux diverses activités de pêche et d’aquaculture se déroulera du 6 au 9 novembre à Oran.
S’exprimant, lundi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le directeur de la pêche et de l’aquaculture au ministère de la Pêche voit au travers du nombre des exposants et des visiteurs, le grand engouement que suscitent ces deux secteurs économiques.
M. Taha Hammouche signale que les objectifs visés dans le secteur de la pêche, en particulier, tendent à assurer la préservation des ressources et par la même à assurer la pérennité des postes d’emplois que procurent leur exploitation.
Il indique, en outre, que l’objectif vise à augmenter l’offre en produits de la pêche en la faisant passer des 100.000 tonnes actuels à 200.000 tonnes.
Celui-ci signale parallèlement que le but est, d’autre part d’augmenter le nombre d’emplois dans cette activité des 120.000 actuels à 200.000. Il rappelle, par ailleurs, que huit écoles accueillant, chaque année, 8.000 stagiaires, dispensent des formations relatives aux activités de pêche.
Par suite de l’élargissement de la zone économique exclusive (ZEE), l’intervenant indique que l’intérêt est également porté sur le développement de la pêche hauturière pour exploiter de nouvelles ressources situées en haute mer.
Dans la perspective de promotion de l’ensemble de ces activités, M. Hammouche rappelle que le système de soutien aux personnes désireuses d’investir dans les activités de pêche est basé sur la bonification des taux d’intérêt leur permettant de bénéficier de crédits bancaires.
Il note, cependant, qu’en ce qui concerne l’aquaculture, « un créneau très rentable », les banques rechignent à assurer des financements, au prétexte explique-t-il, que ceux-ci « sont trop risqués », bloquant ainsi l’élargissement de cette activité.