Le directeur de la Direction Générale du Centre Hospitalo Universitaire Ibn Badis de Constantine, « GL », ainsi que 4 salariés, ont comparu aujourd’hui, mercredi, devant le tribunal de première instance de Constantine pour le procès, dans l’affaire de falsification des résultats d’un concours d’emploi dans divers grades administratifs et techniques ayant eu lieu durant l’été 2016.
Il est à noter que le directeur général en question était à l’époque directeur des ressources humaines et qu’il a été promu DG, lors du passage de l’ex-ministre de la santé, Benbouzid, durant une visite d’inspection. Ou l’ancien directeur général fut limogé, au vu de l’état de détérioration constatée par l’ex ministre de la santé.
Des participants au concours portent plainte
L’accusation du délit de faux sur documents administratifs a été portée contre le directeur du Centre Hospitalo Universitaire « Ibn Badis », mais aussi les 4 salariés, sur la base de la plainte des victimes ayant participé au concours de recrutement annoncé et organisé par la Direction Générale du Centre Hospitalier Universitaire « Ibn Badis » durant l’été 2016.
Des participants au concours ont découvert des infractions après l’annonce des résultats du concours, alors que la police judiciaire de la Brigade économique et financière de la wilaya de Constantine a ouvert une enquête préliminaire sur l’affaire, et ses éléments se sont déplacés à la Direction générale de la le Centre Hospitalier Universitaire, où ils ont inspecté différents documents relatifs aux examens, en particulier au niveau la Direction des Ressources Humaines.
Ils ont également convoqué plusieurs salariés impliqués dans la conduite et l’encadrement du dit concours, dont le Directeur des Ressources Humaines « GL » qui est actuellement la Directeur Général du Centre Hospitalo Universitaire « Ibn Badis », le Directeur des usagers « RR » et 3 autres salariés. Les salariés concernés ayant fait l’objet d’une enquête et d’une audition par la police judiciaire de la Brigade économique et financière sur procès-verbal.
Les salariés en question ont été présentés au procureur de la République près le tribunal de première instance de Ziyadia de l’époque, qui a rédigé une demande d’ouverture, puis les renvoyant au juge d’instruction, qui a ouvert l’information judiciaire sur l’affaire avec les accusés, puis renvoyés en jugement devant le juge des contraventions pour le délit de faux sur documents administratifs et participation à cela. Les accusés comparaîtront aujourd’hui piur le procès dans sa première séance.