Le général de l’Office du Hadj et de la Omra, Cheikh Barbara a été limogé mercredi de son poste pour mauvaise gestion de la campagne du Hadj 2014, a-t-on appris d’une source du ministère des Affaires religieuses.
Barbara est tenu responsable d’énormes lacunes au cours du Hadj, qui ont perturbé les pèlerins. Le ministre des Affaires religieuses Mohamed Baba Aïssa, a transmis un rapport détaillé à la présidence dans lequel sont consignées les erreurs commises par la délégation algérienne ainsi que les griefs retenus par les pèlerins contre l’office.
Dans une lettre rendue publique, Barbara affirme qu’il n’a pas été limogé, mais qu’il a démissionné de son poste en raison des obstacles auxquels il fait face depuis sa nomination à la tête de l’office en 2009. Il a accusé le ministère de lui « mettre des bâtons dans les roues ». Mais depuis, le hadj ne cesse de se dérouler dans de mauvaises conditions.
Le bras de fer entre l’office en charge du Hadj, dirigé par Cheikh Barbara, et le ministère des Affaires religieuses a toujours pensé sur les campagnes de Hadj.
Chaque partie veut avoir le monopole dans la gestion de la campagne du pèlerinage. Résultat : des centaines de pèlerins se retrouvent livrés à eux-mêmes à la Mecque et à Médine. Certains n’ont même pas trouvé d’endroit où dormir, alors que d’autres ont souffert d’une prise en charge médicale défaillante.
Le gouvernement multipliait depuis cinq ans les enquêtes sur l’organisation du Hadj pour situer la responsabilité des uns et des autres, sans pour autant résoudre ce problème récurrent ou prendre des sanctions contre les responsables défaillants. L’office du hadj est souvent décrié par les pèlerins.