Le don de sang sous surveillance

Le don de sang sous surveillance

A. E. A.

Le don de sang sous surveillance
A la veille de la Journée nationale du don de sang, le docteur Benteldjoun Salim, chef du service de transfusion sanguine, au CHU de Constantine, a déclaré, hier, que la quantité de sang collectée dans le cadre des opérations de don est soumise à un contrôle médical minutieux et ce, pour être sûr qu’elle est indemne de maladies transmises par le sang. Le contrôle, explique-t-il, consiste à s’assurer que les quantités collectées sont, totalement, indemnes de toute maladie à transmission sanguine, à savoir le Sida, la Syphilis, etc. « Après vient l’opération de séparation du sang en trois catégories, à savoir : une partie pour les plaquettes, une autre pour le plasma et enfin les concentrés globulaires (globules rouges), non sans avoir réservé, auparavant, et à part une première quantité destinée au Centre des nouveau-nés. A indiquer que le centre de transfusion sanguine en question, approvisionne, également, par cette matière certaines wilayas de l’est du pays, à l’instar de Sétif et d’Oum El Bouaghi. De même que tous les établissements hospitaliers de la wilaya de Constantine, en plus des établissements de santé privés et ce, en vertu de conventions signées entre les deux parties.

« Nous répondons positivement, affirme-t-il, à toutes les demandes de sang qui nous sont adressées par, aussi bien les Etablissements spécialisés publics de Didouche Mourad, la Maternité de Sidi Mabrouk, les Hôpitaux militaire et civil de Ali Mendjeli, les Hôpitaux de Zighoud Youcef, d’El Bir et la Clinique des reins de Daksi Abdessalem. Les quantités demandées, précise-t-il, sont livrées gratuitement pour tous, à l’exception, toutefois, des établissements privés qui ont à payer juste la poche contenant le liquide, mais pas le sang qui demeure gratuit et cela dans le cadre de conventions signées entre les deux parties.