Le don d’organes en Algérie demeure toujours faible

Le don d’organes en Algérie demeure toujours faible

Le don d’organes en Algérie « demeure toujours faible » au regard du grand nombre de malades en attente d’une greffe, ont estimé samedi les participants à une journée de sensibilisation sur l’importance du don d’organes, organisée à l’Institut du rein du Centre hospitalo-universitaire(CHU) Franz Fanon de Blida.

Selon Dr. Boukheloua, président de la Fédération nationale des insuffisants rénaux, initiatrice de cette rencontre à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale du don d’organes, coïncidant avec le 17 octobre de chaque année, l’Algérie compte près de 19.800 malades dialysés, dont 400 enfants et 9000 femmes ont un « besoin urgent » d’une greffe rénale, en raison de « la conjugaison de problèmes de santé, aussi bien matériels que familiaux



. » Il a estimé que le don d’organe est « encore faible », soulignant, à titre indicatif, la réalisation « depuis juin 1986 de seulement 1400 greffes rénales », d’où la nécessité, a-t-il dit, de la « consécration de davantage d’efforts pour l’ancrage d’une culture de don, au sein de la société, laquelle doit être associée à une volonté politique, qui accordera l’intérêt nécessaire à ce sujet ».