Après les élections locales prévues pour le 27 novembre prochain, une réunion tripartite (Gouvernement-Syndicat-Patronat) se tiendra afin d’étudier le dossier de la pension de retraite en Algérie pour l’année 2022.
Parmi les propositions qui seront présentées par l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), lors de cette rencontre, figure le retour au système de retraite après 32 ans de service. C’est ce qu’a été rapporté en tout cas le 23 octobre dernier par les médias nationaux.
Dans ce contexte, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale Abderrahmane Lahfaya a chargé une commission sectorielle d’étudier le dossier de la retraite anticipée suspendue depuis plusieurs années.
La décision du ministre a été annoncé jeudi passé, 4 novembre 2021, devant les membres de la commission de la santé, des affaires sociales, du travail et de la solidarité nationale du Conseil de la Nation, a rapporté le quotidien Echorouk.
Un droit et une solution au chômage des jeunes
À ce sujet, le vice-président du Sénat Fouad Sebouta a fait savoir que des milliers de travailleurs et syndicalistes plaident pour le retour de ce système. C’est le cas en effet de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) qui considère la retraite anticipée comme étant un des droits fondamentaux des travailleurs et une solution efficace au problème du chômage.
Dans une déclaration à la Chaîne I de la Radio algérienne, Ferhat Chabekh, membre dirigeant a la Centrale syndicale avait indiqué le 23 février dernier qu’il est « illogique d’imposer à un employé de continuer d’exercer au-delà des 32 ans de service jusqu’a l’âge légal de départ a la retraite à 65 ans ».
Sachant que le gouvernement a mis fin à la retraite anticipée en raison du déficit de la CNR, Ferhat Chabekh estime que l’exécutif doit trouver une alternative au lieu d’obliger l’employé de travailler après 32 ans de service.